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Thérapie par l’autodérision avec Dorice Simon
Dorice Simon a imprégné le public de sa folie charismatique
Une assistance réduite mais un plaisir décuplé le soir du 18 octobre. Sur les planches de l’auditorium Montignac, Dorice Simon a rapidement établi la complicité avec son public, qui l’a suivie durant une heure et demie dans sa folie. Beaucoup de plaisir et d’agrément avec cette humoriste de l’Anse-Saint-Jean.
Moins d’une centaine de personnes ont osé ce spectacle «sans risque», le Comité culturel Mégantic s’engageant à rembourser son coût d’accès en cas d’insatisfaction. À voir la réaction de l’auditoire, nul doute que l’aventure valait le déplacement.
Dorice Simon ne ressemble à personne. C’est sans ambages qu’elle arrive sur scène, comme si elle nous connaissait depuis des lustres. D’une proximité peu commune, Dorice Simon partage des bribes de vie avec une étonnante facilité. D’emblée, elle avertira qu’elle ne jouera aucun personnage étant donné le nombre d’années consacrées à découvrir qui elle est. Et la voilà partie dans son parcours à travers thérapies de toutes sortes et multiples lectures pour améliorer son bien-être, partageant au passage quelques-unes de ses phobies, dont celle de se retrouver dans un univers entièrement anglophone, elle qui conserve un fort accent saguenéen même en baragouinant dans la langue de Shakespeare…
Son rêve le plus cher: faire un burn out. «Faire un burn out c’est valorisant parce que t’as travaillé pour!» Son problème: impossible de bénéficier d’un congé de maladie… faute d’emploi! Dorice Simon parlera aussi de ses méthodes avortées pour combattre son insomnie chronique, allant de la naturopathie à l’hypnose. Et périodiquement elle reviendra sur son passé, époque d’ingurgitation de substances licites et illicites. Mais aujourd’hui, elle est parfaitement équilibrée… ou presque.
Apôtre de l’autodérision, Dorice Simon est avant tout une femme attachante, dotée d’une humanité encore plus force que sa folie, aussi furieuse soit-elle. Son parcours de vie, meublé d’obsession de la minceur, de périodes dépressives et de travail intérieur rejoint sans contredit plusieurs d’entre nous. Vaut donc mieux en rire: à défaut de guérir, ça soulage!
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