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Art verrier et encaustique à la galerie du CSM
Cinq œuvres monumentales en verre viennent d’être installées dans l’espace galerie du CSM pour la prochaine exposition, dont le vernissage aura lieu ce samedi 15 novembre à compter de 15h. Elles ont pour nom Douce Énergie, Femme-Lumière, Consumant l’égo, Ferraille mégalithique et Nébuleuse. Et comme créateur, Maurice Gareau, dont les ouvrages sont en montre avec les toiles de Charles Rodrigue jusqu’au 6 janvier.
«C’était mon projet de retraite de venir m’installer ici», communique ce Montréalais d’origine, qui a mené une carrière d’éducateur spécialisé en santé mentale auprès d’une clientèle étudiante, tout en exerçant le métier d’artiste. Une passion qui l’a mené à San Francisco de 1986 à 1989, où il a œuvré aux côtés des pionniers du Studio Glass Mouvement. Une aventure qui s’est poursuivie de retour avec l’amorce d’un mouvement en faveur de l’utilisation du vitrail comme moyen d’expression artistique. Une succession d’expositions, notamment à Oakland en Californie, New York ainsi qu’au National Liberty Museum de Philadelphie où une pièce entière est consacrée à l’exposition permanente de ses œuvres.
Les cinq pièces d’art verrier choisies pour l’exposition du CSM ont la lumière comme dénominateur commun. Empreintes de mysticisme, les œuvres de Maurice Gareau invitent à l’introspection et fascinent par le travail de minutie manifestement accompli. «Créer une œuvre comme celles-ci prend au minimum 200 heures, sans compter le travail de recherche», partage le principal intéressé, qui n’utilise que du verre soufflé artisanal. Des panneaux consacrés aux études ayant mené à la création de chacune des œuvres seront également en montre.
Ayant mené de front sa fonction d’éducateur spécialisé et sa carrière artistique, Maurice Gareau avoue y avoir trouvé un heureux équilibre. «En éducation spécialisé, je travaillais avec la souffrance humaine et j’avais besoin de me ressourcer, d’être dans la lumière. En étant uniquement artiste, j’aurais risqué de passer à côté de la réalité. J’aimais le côté très «groundé» de mon travail, le fait de côtoyer les adolescents et jeunes adultes», partage celui qui caresse le projet d’offrir des ateliers d’art verrier, particulièrement aux jeunes.
Lui et Charles Rodrigue devaient présenter une exposition en 2013, mais les événements en ont décidé autrement. «Nous avons des sensibilités qui, quelque part, se ressemblent. Charles travaille beaucoup dans le lumineux, l’expression, le figuratif», décrit M. Gareau. Doté d’une formation en graphiste, Charles Rodrigue pratique les arts visuels depuis une dizaine d’années, prétexte à l’exploration constante de nouveaux médiums. En plus de portraits à l’acrylique, il exposera des tableaux à l’encaustique, une technique consistant à pigmenter de la cire d’abeille chaude, étendue par la suite sur la toile à l’aide d’une spatule. Le public aura d’ailleurs l’occasion d’en connaître davantage sur cette technique et celle de la peinture sur verre de Maurice Gareau puisque des démonstrations en direct sont prévues tous les samedis suivant le vernissage. Chacun des artistes se produira en solo une fois au deux semaines, toujours entre 13h30 et 15h30. Les prochains rendez-vous avec Charles et Maurice Gareau auront respectivement lieu les 22 le 29 novembre.
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