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Voyage humoristique au pays du classique
La musique classique, apanage des snobs vêtus de vison? Des concerts où il est formellement interdit d’émettre le moindre son, ne serait-ce que celui d’une respiration? Où les applaudissements aux moments inappropriés sont passibles des pires sanctions? Et bien non, assure Christopher Hall, qui s’est appliqué à déconstiper les mythes entourant les œuvres des grands compositeurs.
À l’époque de Mozart, sa musique était l’équivalent du rock d’aujourd’hui, a transmis le clarinettiste de formation, connu avant tout pour sa carrière d’humoriste. Ces deux cordes qui vibrent à son arc ont pris la forme d’un spectacle, présenté samedi dernier dans l’indicible confort de la nouvelle salle Montignac.
Accompagné des musiciens du Quatuor Andara, Christopher Hall a transporté les spectateurs dans un voyage humoristique au pays de la musique classique, visitant au passage ses origines saskatchewanaises. Époque où il reçoit en cadeau sa première clarinette, loin d’être un gage de succès auprès des filles dans ce milieu où les gars s’adonnent plutôt à la chasse du prairie chicken…
À travers l’interprétation des œuvres de grands tels Mozart, Vivaldi, Bach ou Beethoven, Christopher Hall a convaincu l’auditoire que le sens de la fête peut aussi se transmettre par la musique classique. Que plus les règles «établies» sont rigides, plus il importe de s’en libérer et de simplement apprécier, qu’on connaisse l’œuvre ou non et qu’on sache ou pas quand il est de bon aloi de marquer son contentement d’un applaudissement.
Beaucoup de rires ont fusé dans la salle Montignac le soir du 24 février, une belle façon d’inaugurer ce lieu revampé où se poursuivra l’actuelle saison du Comité culturel Mégantic. Bien du rire et de l’émotion, une pièce étant dédiée à la mémoire des 47 victimes de la tragédie. Morceau que les spectateurs étaient invités à filmer et à diffuser : «On va trop vite de nos jours, la vie passe rapidement. Prenons donc le temps de juste écouter cette beauté en pensant à ces gens-là… Il y a trop de m… sur internet. Mettons quelque chose de beau.» Il est possible de visionner cet extrait de l’Arioso de Bach sur la page Facebook de l’Écho de Frontenac.
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