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La poésie, partout dans la vie
Le Comité culturel Mégantic recevait David Goudreault samedi dernier. Ici, le poète livrant quelques extraits d’un roman d’amour jeunesse, aux passages particulièrement explicites, qu’il a lu à l’âge de 9 ans.
«La vie, c’est comme les mots, elle a le sens qu’on lui donne». Le soir du 20 octobre, David Goudreault, a livré un ardent plaidoyer en faveur de la poésie, qui s’exprime au-delà des modes et des rimes et dont la richesse se mesure à la vibration intérieure qu’elle procure. Une richesse qui lui a vraisemblablement sauvé la vie.
Transportant le public dans une enfance à l’environnement chaotique, suivi d’une adolescence aux frontières de la délinquance, David Goudreault a toujours eu le goût des mots. Ses compositions, souvent violentes et sanglantes, étaient en fait l’expression d’un mal enfoui. Sur le bord de lâcher l’école, il a fait LA rencontre qui a redéfini la trajectoire de sa vie; celle d’un prof de français nommé Francine (ça ne s’invente pas), qui a vu chez lui un indéniable talent pour la poésie.
À ceux -dont lui-même à une certaine époque- qui disent que la poésie c’est plate, David Goudreault répond qu’il faut trouver le poème qui résonne en nous. Il dira que la poésie est partout, dans les paroles d’une chanson comme dans la prose d’un roman. Que la poésie ne requiert ni vocabulaire sophistiqué ni obligation de strophes rimés.
Celui qui est allé récemment rencontrer des élèves de Montignac a aussi partagé sa découverte du slam, cette poésie orale rythmée qui a fait sa renommée sur la scène internationale. Un style qui rejoint les jeunes et permet l’expression d’émotions qui autrement resteraient en-dedans. Les œuvres de David Goudreault sont aussi remplies d’humour ; un de ses poèmes parle d’amour avec uniquement des titres de chansons et un autre contient un nombre incalculable de marques d’auto. Il a par ailleurs fait une démonstration de Free Style, poésie improvisée à partir de mots recueillis dans l’auditoire. Bref, une performance époustouflante, drôle et touchante par moments.
Déclamant des extraits de poésie d’ici, œuvres riches mais malheureusement méconnues, David Goudreault déplore que les grands poètes du Québec soient si peu étudiés au secondaire. Qui connaît la poésie, ne serait-ce qu’un bout de parcelle, des Marie Uguay, Jean-Paul Daoust, Hélène Dorion, Gérald Godin… ? Même les poèmes des illustres Félix Leclerc et Richard Desjardins connaissent un retentissement inférieur au moindre hit d’une vedette instantanée. Heureusement qu’il y a des gens comme David Goudreault pour ouvrir une brèche dans l’imaginaire. Sans aucun soupçon de moralisation. Plutôt avec cette indéniable sensibilité qui pousse l’inconscient créatif à se dévoiler.
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