Actualités
Clin d'oeil
Culture
Sports
Ouverture du parc des Vétérans «techniquement» possible
Fermé depuis près d’un an, le parc des Vétérans n’a surtout rien perdu de son charme. Et de sa quiétude d’antan. Seule différence, il n’y a que les mouettes qui en ont le libre accès. Et les employés municipaux chargés de l’entretien de la pelouse, fraîchement tondue avant le passage de l’autobus des médias, ce jeudi-là. Ici, quelque part entre la zone dévastée du quai et l’endroit où la rivière de feu a coulé de la rue Frontenac jusqu’au lac, plus au nord vers Kelly, la vie continue. Pas la vie humaine, l’autre!
Même les immeubles encore debout, mais désertés, entre la rue Thibodeau et le boulevard Stearns ont l’air d’apprécier l’ombre du feuillage des arbres et la verdure au sol. Faisant le coin, l’Eau Berge et Le Renato ont l’air d’attendre tout bonnement les clients, qui ne viendront pas encore, cet été du moins! Leur sort est toujours en attente d’une décision politique.
Tout dans le parc public invite à la dolce vita. L’eau bleue et la vue sur les montagnes, de l’autre côté du lac tranquille. Trop tranquille!
Après le passage piétonnier reliant les deux rives de la Chaudière, gagné au terme d’une longue croisade menée par un groupe de résidants du secteur Fatima, le parc des Vétérans deviendra-t-il le prochain champ de bataille entre, d’un côté, ceux qui attendent de leurs élus des petits gestes d’accommodements raisonnables pour les citoyens en droit de se réapproprier ce coin d’espace public et de l’autre, les décideurs de ce qui est ou n’est pas une nuisance aux activités sur le chantier de la décontamination du centre-ville?
Ouvrir un accès au parc pour les piétons? «Techniquement, c’est faisable», avoue d’emblée le responsable de l’Environnement, Paul Benoît. Toute la superficie qui a résisté au foyer d’incendie ne présente aucune trace du sinistre. Une oasis de verdure au cœur d’une zone rouge.
Mais alors, pourquoi ne pas ouvrir une brèche, quitte à ériger une clôture entre la rue et le parc? Réponse: le centre-ville sera encore toute l’année un vaste chantier. Refaire les infrastructures municipales va entraîner le déploiement de toute une armée de pelles mécaniques et de camions. Et plusieurs citoyens, pense Paul Benoît, pourraient être encore trop fragiles pour s’approcher d’aussi près de la zone dévastée où les corps de tant de victimes ont dû être extraits des décombres.
Rue Québec Central, l’installation d’un pont de bois à grands frais pour les visiteurs, mais les citoyens, eux, devront attendre encore longtemps avant de se réapproprier l’espace public.
À lire aussi
-
Culture Musique
Ode à Lac-Mégantic, par Andy McGaw
-
Actualités
Permis pour lotissements regroupés
-
Actualités
Nouveau toit du Stade: Pomerleau et Canam relèveront le défi
-
Culture Littérature
Pierre Poulin revisitera l’histoire de Lac-Mégantic en quatre tomes
-
Actualités Communauté
Pour la reconnaissance des Métis au Québec
0 commentaire
- Ode à Lac-Mégantic, par Andy McGaw
- Permis pour lotissements regroupés
- Nouveau toit du Stade: Pomerleau et Canam relèveront le défi
- Pierre Poulin revisitera l’histoire de Lac-Mégantic en quatre tomes
- Pour la reconnaissance des Métis au Québec
- Mission solidarité pour la CDC du Granit
- Incursion dans «La ville d’un rêve»
-
Gardons espoir
7 mars 2024
-
Indignés devant la Caisse Desjardins
4 mars 2024
-
Expérience d’un séjour à l’hôpital
26 février 2024
{text}