Projet de parcours «méganticois» inspiré du chemin de Compostelle

Daniel Montpetit et Chantal Ladouceur

Le projet de Chantal Ladouceur, un parcours de marche inspiré du chemin de Compostelle, tant pour les amateurs de plein air que les randonneurs en quête spirituelle. Un trajet de 115 km transitant dans sept municipalités avant de culminer à Lac-Mégantic. Et dont les premières démarches sont enclenchées en vue d’un démarrage à l’été 2016.

Le premier passage de cette résidente de Longueuil en sol méganticois date de 2011. Elle a été aussitôt séduite par les paysages de la région. «Je me disais toujours, me semble qu’il y aurait quelque chose à faire avec toute cette nature, mais l’idée ne me venait pas»… jusqu’au printemps dernier, lors d’un moment méditatif. A suivi la recherche d’informations entourant le Chemin de Compostelle. «J’ai assisté à une conférence de Marcel Leboeuf; c’est là que j’ai réalisé avoir la foi, celle qui peut faire déplacer les montagnes.»

Nommé Parcours de marche et cœur de Mégantic, l’organisme sans but lucratif aurait son bureau d’accueil à Val-Racine. Point de départ du tracé imaginé, empruntant aussi les sentiers et routes sillonnant Notre-Dame-des-Bois, La Patrie, Scotstown et Hampden, puis le chemin de Franceville jusqu’au point de départ. À cette boucle s’ajouterait un parcours reliant Val-Racine, Piopolis, Marston et Lac-Mégantic. Il faudrait cinq à six jours pour compléter le trajet, à raison d’environ 20 km de marche quotidienne.

«Le but c’est que les voyageurs passent une nuitée dans chacune des petites municipalités (à l’exception d’Hampden, située à proximité de Scotstown), ce qui aura pour effet de stimuler l’économie locale», partage Daniel Montpetit, conjoint de Chantal Ladouceur, qui participe à la mise en forme du projet. «L’idée est de créer une plus value sur l’offre touristique actuelle. Pour les municipalités, on parle d’un coût minimal pour un gain maximal au niveau de l’économie locale. On veut développer la connaissance des milieux, y faire ressortir les valeurs humaines qui l’habitent», décrit-il.

Les préfets des MRC du Granit et du Haut-Saint-François ont déjà été informés de l’ensemble du projet par voie postale et, jusqu’à maintenant, l’accueil est positif. Prochaine étape: la présentation du projet aux élus de chacune des municipalités traversées. Seront ensuite rencontrés les hébergeurs potentiels. La possibilité d’aménager des dortoirs sera également envisagée auprès du Diocèse.