Pierre Deschamps se donne la mairie comme défi!

Pierre Deschamps, une surprise à la mairie!

Si c’est l’amour qui l’a amené à Lac-Mégantic, en mai 2014, c’est la raison qui le pousse 17 mois plus tard à poser un geste audacieux: se lancer dans la course à la mairie de Lac-Mégantic. À 55 ans, Pierre Deschamps se décrit comme indépendant, avec peu d’amis politiques! «Je me présente car Jean-Guy Cloutier est seul et ça ne me tente pas qu’il entre par acclamation.»

Oui, il est conscient qu’il vise un peu haut avec la mairie, plutôt que de commencer son initiation à la politique municipale sur un siège de conseiller, mais… «c’est mon défi!», dit l’homme avec assurance.

Il attend aux dernières heures avant la fermeture de la période de mise en candidature, vendredi, avant d’aller déposer son bulletin et sa liste de signatures. «J’attends de voir si d’autres candidats se présentent.»

Qu’est-ce que le résidant de la rue Champlain propose aux électeurs? «Ma priorité. c’est la voie ferrée. Mais je constate aussi qu’il y a beaucoup de maisons à vendre à Lac-Mégantic. Les gens veulent quitter, donc ma seconde priorité est de trouver une solution pour que les gens restent ici. Que ce soit par une baisse de taxes ou par des projets.»

Lac-Mégantic, dit-il, n’est pas comme Sherbrooke ou Saint-Georges. «C’est beau de penser au tourisme, mais il faut penser aussi aux gens dans la ville avant toute chose. De promouvoir, de développer et surtout d’être honnête avec les citoyens. Je constate qu’à date les citoyens ne sont pas trop écoutés. Je vais me battre pour les citoyens, avec les citoyens, pour développer et reconstruire la ville de Lac-Mégantic.»

L’homme dit comprendre les gens qui ont perdu des êtres chers dans la tragédie, mais «c’est sûr qu’il faut aller de l’avant!» Il dit ne pas être associé à quelque groupe que ce soit, même s’il s’intéresse aux échanges et aux débats sur les réseaux sociaux et depuis tout récemment aux séances du conseil de ville. «Je n’ai pas peur de l’intimidation ; tout le monde a droit à une première chance. C’est sûr que j’ai pas d’amis politiques ; c’est peut-être ça qui peut faire la différence.»