Actualités
Clin d'oeil
Culture
Sports
Bolduc Chaussures: la continuité dans la relève!
Denis Bolduc, entouré de celles qui prennent sa relève chez Bolduc Chaussures, Julie Cloutier et Mélissa Laplante.
Jour de célébrations chez Chaussures Bolduc, mardi. Le propriétaire Denis Bolduc, fidèle au poste depuis plus de 40 ans, a remis les destinées de son commerce entre de nouvelles mains. Julie Cloutier, sa conjointe, et Mélissa Laplante prennent la relève avec l’acquisition en parts égales de la totalité des actions. Jusqu’à récemment collègues de travail au bureau municipal de Lac-Drolet, les deux promotrices vont mener Bolduc Chaussures vers son 70e anniversaire de fondation, en 2019.
Se définissant comme «un gars de service à la clientèle», Denis Bolduc ne prend pas la direction de la maison pour autant, encore moins celle de la cuisine! En plus de son titre de mentor, il partagera à la fois son expérience et ses connaissances en demeurant dans l’équipe comme conseiller aux ventes, à raison d’une vingtaine d’heures par semaine. «Dans ce magasin, 26% du chiffre d’affaires provient de la clientèle de l’extérieur de la MRC, dont 18% de gens qui demeurent dans la région de Montréal. Et j’ai développé depuis quelques années le marché de St-Georges de Beauce. Je suis encore très attaché à ma clientèle», a précisé l’ex-proprio, devenu simple employé.
La continuité de l’entreprise familiale fondée par son père cordonnier, Rosaire, en 1949, est bien assurée. Comment se sent-il ? «Je me sens très bien. J’ai confiance à la relève», a-t-il lancé devant les partenaires économiques, les membres de sa famille et de son équipe invités à un 5 à 7.
Pour la réalisation de leur projet d’acquisition, Julie Cloutier et Mélissa Laplante ont bénéficié d’aides financières sous forme de prêts, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation via le Fonds d’aide à l’économie de Lac-Mégantic, de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) via le Fonds à la relève et de la Société de développement économique du Granit, avec le Fonds d’investissement local – volet relève.
«J’ai déjà entendu parler de bottines, matin, midi et soir, mais jamais j’aurais pensé me lancer dans une si belle aventure», a partagé Julie Cloutier. Sa partenaire d’affaires, Mélissa Laplante, rayonne dans son nouveau travail. En janvier 2014, elle s’était inscrite au cours de Lancement d’une entreprise. «Je savais qu’un jour le bon moment arriverait. Julie et moi on se complète super bien!»
Un grand changement à entrevoir, sans doute d’ici la fin de l’été, celui du virage numérique, «plus précisément la vente en ligne transactionnelle, un incontournable pour les détaillants québécois», notent les deux propriétaires.
À lire aussi
-
Actualités Économie
Le sagar, prêt à conquérir la planète!
-
Actualités Tourisme et loisirs
La tour du Morne remodelée
-
Culture Musique
Culture innue, résilience et folk entraînant
-
Actualités
Ça bouille dans les érablières de la région
-
Actualités Économie
Le repreneuriat vu par le président de la Fédération des chambres de commerce du Québec
0 commentaire
- Le sagar, prêt à conquérir la planète!
- La tour du Morne remodelée
- Culture innue, résilience et folk entraînant
- Ça bouille dans les érablières de la région
- Le repreneuriat vu par le président de la Fédération des chambres de commerce du Québec
- Lunettes d’éclipse à tous les élèves des Hauts-Cantons
- Hendrix Bolduc, 9 ans et plein de talent!
-
Gardons espoir
7 mars 2024
-
Indignés devant la Caisse Desjardins
4 mars 2024
-
Expérience d’un séjour à l’hôpital
26 février 2024
{text}