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«Nous avons le lac et le village à cœur!»
Les promoteurs du développement domiciliaire de la Vieille Forge, à Piopolis, Yvan Roy, Benoît Fontaine et Gérard Poulin, rejettent fermement les critiques soulevées ces jours-ci par des citoyens et réaffirment haut et fort leur engagement à préserver le caractère naturel du site au cours des travaux d’aménagement de la phase 1 du projet qui vont se poursuivre au printemps.
«On nous fait passer pour des promoteurs qui n’ont pas leur environnement à cœur. C’est tout le contraire! Dans l’exécution des infrastructures de rues, par exemple, on en fait davantage que les normes du Ministère. Ceux qui critiquent ne sont pas venus voir sur place l’état des lieux!»
Les trois promoteurs parlent d’une seule et même voix. «Ne serait-ce que pour nos enfants, pensez-vous vraiment qu’on n’a pas à cœur la qualité de notre lac (Mégantic) et de notre village?», lancent les trois développeurs.
Au cours d’une visite sur le promontoire, lundi, les promoteurs ont voulu montrer à l’Écho l’état des lieux. «S’il y avait des feuilles dans les arbres, le site serait plus vert, bien sûr, mais que les gens se rappellent la mini-tornade de 2006. Nous sommes justement sur le corridor que les vents ont emprunté, couchant à terre un grand nombre d’arbres matures!», dit Benoît Fontaine.
La construction des rues et des fossés d’écoulement a nécessité du dynamitage dans le roc et l’abattage d’arbres sur de longues bandes de terrains, explique le constructeur. Au printemps, Hydro-Québec montera les poteaux électriques depuis la 263, qui passe au pied de la montagne. «Nous avons dû prévoir un corridor selon les exigences d’Hydro. L’écoulement des eaux de surface, qui se faisait naturellement vers le lac, a été détourné par des ouvrages importants vers les terres, en arrière du village. Tous nos chemins sont pierrés!»
Alors que les grands coups d’eau de l’été 2008 ont causé d’importants dégâts par l’érosion, au point que plusieurs municipalités ont dû être désignées zones sinistrées, à Piopolis, la présence du chantier n’a eu aucun impact. La preuve, disent les promoteurs, que leurs fossés et leur réseau de rues ont été bien conçus.
«Les arbres, ça repousse!, conviennent les développeurs. C’est d’autant plus vrai qu’à l’endroit où nous nous tenons (au sommet), il n’y avait que de la prairie, il y a 45 ans! Quand les maisons seront construites et tous les services rendus, ceux qui critiquent pourront venir voir!»
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