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La course à pied, l’une des nouvelles disciplines de l’athlète Mychèle Morin
Des duathlètes comblés à Chambly. Dans l’ordre habituel, Nicolas Boulanger, Tyna et Mychèle Morin, Julien Vézina, Steven Prévost et Carol-Ann Vézina.
Après une retraite de trois ans de la scène sportive, en raison d’une blessure à une cheville qui l’a forcée à abandonner définitivement la pratique du biathlon, Mychèle Morin de La Patrie fait une entrée remarquée dans le monde de la course à pied. Le 11 juillet, à sa toute première participation au Demi-marathon Marcel-Jobin de Yamachiche, la jeune athlète de 24 ans a signé le 13e meilleur temps chez les femmes, et la troisième place dans sa catégorie des 20-29 ans, bouclant les 21,1 km en 1:47:23. Elle est aussi classée troisième à l’épreuve des 10 km.
À peine un an d’entraînement et déjà un podium! Elle-même en a été la première surprise!«Sandrine Charron qui me coachait au biathlon a accepté d’agir comme mon entraîneure principale, en plus d’un entraîneur de musculation et d’un entraîneur technique qui me suivent. Je ne m’attendais quand même pas à un tel résultat!»
Étudiante à l’université en enseignement, avec deux ans de stages à faire à l’école de son village avant la grande graduation, Mychèle Morin est peut-être le «bébé» sur la piste de course, mais un bourreau à l’entraînement. En plus de son travail au gym Énervie à Cookshire, elle se plie à des séances de deux à trois heures d’entraînement, six fois par semaine. Ce qui ne l’empêche pas de trouver le temps pour entraîner des jeunes de 8 ans et plus au duathlon (course à pied et cyclisme) et cela depuis cinq ans.
Mais courir avec une cheville dont les chirurgiens ont enlevé un os et remplacé un tendon, n’est-ce pas douloureux? «Depuis l’opération, il n’est plus question pour moi de faire du patin à glace, du ski ni même de la natation. Pour la course et le vélo, pas de problème!» Une question d’angle du pied en mouvement, sans doute.
«J’ai hâte de voir mes performances quand ça va aller mieux, plus tard en saison», dit l’athlète.
Comme le goût de la compétition est toujours aussi fort en elle, Mychèle Morin fonce dans toutes les disciplines qui lui sont permises. Le duathlon, par exemple. Fin mai, à Chambly, trois des quatre équipes de duathlètes de La Patrie sont parvenues à monter sur le podium. «Et pourtant, c’était du gros calibre», convient la jeune femme. À cause de la chaleur anticipée normalement pour le mois de juillet, mais qui n’a pas encore été au rendez-vous des vacanciers cet été, le calendrier des compétitions reprend en août. Des courses à Joliette, Ottawa, Montréal et Québec. Toujours épaulée par son paternel, Michel Morin.
Sa fille ne craint pas de vieillir! «C’est généralement entre 30 et 49 ans qu’un coureur est sommet de sa forme!» Entre-temps, elle carbure à l’endurance et à l’expérience.
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