Au Syndicat de l’Enseignement

Quand l’employeur, lire commission scolaire, qualifie le président du syndicat de «bon gars», c’est la sonnette d’alarme indiquant qu’il est temps de s’en débarrasser et que la récré est terminée… Un mou, qui ne peut pas se tenir debout devant les employeurs, le Syndicat de l’Enseignement de l’Estrie [SEE] n’en a pas besoin.

Il fera valoir un CV long comme le bras, bourré d’expérience «nécessaire» à la veille d’une négociation importante (on dit toujours ça…). Le cimetière est plein de ces gens irremplaçables; le SEE dispose de gens compétents et fiables pour conseiller un président, si besoin il y a .

Bon gribouilleur et gratte-papier passable. Il s’exprime de façon confuse et ses textes sont aussi nébuleux que ses discours. Le SEE n’en a pas besoin.

Ce président du SEE est aussi un employeur, un employeur sans leadership, ni ascendant. Il ne sait que s’imposer par l’autorité… Ce qu’il fait sans discernement. Sans charisme, flagorneur, arrogant, autoritaire, une autorité qui frise le mépris. Le SEE n’en a pas besoin.

Oui à Richard Bergevin
Rassembleur et collaborateur respecté de ses adjoints, il sait écouter ses pairs et ses conseillers. Intelligent, fiable, c’est un syndicaliste «pur».

Je n’ai pas dit «pur et dur» mais pur, droit, intègre et honnête.

En prime: la bonne humeur et avec ça, il respire la joie de vivre…. J’aimerais humer la fraîcheur de l’air au bureau du SEE après son élection. Pourquoi faudrait-il être triste, terne et renfrogné pour être président du SEE? Et respectueux des employées.

Vous ne connaissez pas Richard? N’attendez plus, vous avez déjà perdu trop d’occasions de vous enrichir à son contact… Offrez-vous la fraîcheur et le parfum du printemps dès cet automne. Ne ratez pas cette chance. Osez; vous ne vous en porterez que mieux.

Gilles Lemieux
Ex-conseiller technique du SEE