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Les petites gouttes d’eau deviennent des rivières!

5 novembre 2009

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La semaine dernière, j’ai accompagné un ami à l’hôpital. J’ai profité d’un moment d’examen pour aller chercher deux biscuits à 2$ dans la distributrice de la cafétéria.

Quelle ne fut pas ma surprise de les voir descendre dans une espèce d’emballage en plastique, comme un verre fermé des deux bouts. Comment une institution publique, un hôpital en plus, peut-elle accepter une telle chose alors qu’on nous casse les oreilles pour nous encourager à utiliser des sacs permanents au lieu des jetables qu’on a même inventés écologiques?

N’eut été de ce super emballage, j’aurais peut-être payé mes biscuits 1$, quel gaspillage! C’est mon argent et le vôtre quand vous avez faim.

En plus, quel manque de sens écologique. Je suis convaincue que si je faisais le tour de toutes les institutions publiques, j’y trouverais plein de touts petits scandales qui, cumulés, pèsent quand même sur la balance.

Aujourd’hui, 20 octobre, chaise sèche, température 5°, j’entre à l’hôpital par l’entrée principale, des grosses poignées de sel dans l’escalier. Encore un petit coup dur pour la planète… Pourtant on n’a plus des milliers d’années pour en prendre soin. Arrivera un jour, bientôt, ou ce sera irréversible. Tout le monde le sait. Pourquoi ne serait-il pas possible de dispenser le sel selon les besoins… quelques grains avec parcimonie?

Céline Grenier