Les bénévoles: véritable cadeau

Depuis toujours, le temps des Fêtes est une période extraordinaire et magique au cours de laquelle nous retrouvons les membres de notre famille et nos amis. L’occasion nous est alors donnée de nous réunir, de partager du temps de qualité ensemble et aussi de prendre un peu de repos bien mérité.

Cependant, cette période n’est pas vécue avec la même joie par tous. Cette joyeuse effervescence peut également exacerber la solitude, le désespoir et la tristesse qui frappent encore plus durement certains, parmi lesquels se trouvent malheureusement beaucoup d’aînés.

Aujourd’hui, j’ai à cœur de souligner l’importance du bénévolat exercé par des personnes qui consacrent une partie du temps des Fêtes à faire naître un sourire sur des milliers de visages trop souvent éteints. Il est essentiel de mettre en lumière et de remercier tous ces bénévoles, qui préparent soigneusement des paniers de Noël, cuisinent et servent des repas chauds, décorent et animent des salles, créent une ambiance festive et chaleureuse, apportant ainsi un réconfort certain aux personnes seules, âgées ou démunies. Ce sont des gens de cœur qui, à l’exemple des petits frères des Pauvres, offrent davantage que du pain et des roses, mais bien du respect et de la dignité aux personnes qui ne sortent que très rarement.

À cette armée de bénévoles, il faut ajouter tout le personnel qui œuvre au sein du réseau de la santé ainsi que dans les centres d’hébergement et les résidences pour personnes âgées. Travaillant dans l’ombre, ces personnes font plus que prodiguer des soins aux aînés; elles leur apportent en outre tendresse et affection, ce dont les aînés ont encore plus besoin à l’aube du nouvel an.

En ce temps de réjouissances, je vous invite à avoir une pensée pour ces bénévoles, et pour celles et ceux qui travaillent auprès des aînés. Au regard de tout ce qu’ils font, avec amour et dévotion, pour le mieux-être de nos aînés, ils méritent notre appréciation.

La société québécoise s’est construite autour de la solidarité sociale et la période des Fêtes demeure l’ultime moment pour en faire preuve auprès des plus vulnérables. Au seuil de la nouvelle année, je crois qu’il est bon de donner sans attente et d’aller vers les autres. À oser partager une partie de soi avec des personnes âgées, malades, seules ou pauvres, nous découvrons que le don de soi nous fait grandir en tant qu’être humain!

Marguerite Blais
Ministre responsable des Aînés