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Changer l’heure, ce n’est pas rien!

Personne n’y échappe. Le retour à l’heure d’hiver nous tombe dessus comme le glas qui sonne au clocher de l’église. Pour mieux nous rappeler que les jours sombres gagnent du terrain sur les jours d’ensoleillement. Dans la nuit du 6 au 7 novembre, les montres et les horloges vont se livrer à un petit jeu malveillant, prolonger votre sommeil d’une heure pour mieux réduire d’autant votre journée qui finira dans la noirceur presque sur l’heure du souper.
Le calendrier de l’année 2010 vous est favorable, puisque le premier dimanche de novembre tombe sur le chiffre chanceux, le 7, alors que l’an dernier, rappelez-vous, vous aviez procédé au changement d’heure le 1er novembre. Un gain de six jours sur la saison la plus obscure, celle qui nous conduit inexorablement vers le solstice d’hiver, la journée la plus courte ou la nuit la plus longue, le 21 décembre à 23h39, très précisément.
Le retour à l’heure normale de l’Est en cette période de l’année provoque des effets négatifs sur le comportement et la santé de près de quatre Québécois sur dix, selon un sondage réalisé par la firme Léger Marketing. Le manque de lumière naturelle en est la principale cause. Sceptique? Ce dimanche, observez votre entourage, pour vous en convaincre. Surtout à l’heure du souper. Désorientation, baisse d’énergie, fatigue… des effets attendus sur presque la moitié de la population cette journée-là! La population âgée, pourtant plus habituée au changement d’heure, n’échappe pas au phénomène, même qu’elle en est plus largement affectée.
Les scientifiques ont découvert que notre horloge biologique, dont on ne peut bouger les aiguilles, devient perturbée quand l’organisme, «programmé» à la naissance pour vivre vingt-quatre heures à la fois, est confronté à une journée exceptionnelle de… 25 heures, tel qu’elle en comptera ce dimanche. Ce grand dérangement interne, qui peut provoquer une humeur changeante, un problème d’appétit, une fatigue chronique et un manque de concentration, voire même un trouble du sommeil, peut durer de cinq jours à trois semaines pour certains! Une longue période de sacrifices et d’adaptation.
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