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Des coups sur la gueule, un fait banal?
Plusieurs se questionnent sur la sécurité du Centre Mgr-Bonin et ont parfaitement raison de le faire.
Vendredi dernier, le 4 février, mon fils et ses amis se rendent voir une partie de hockey junior, tout ce qu’il y a de plus inoffensif à faire à Mégantic un vendredi soir pour des ados, pour ne pas dire tout ce qu’il y a à faire. Ils paient leurs billets et entrent sans aucun problème. Personne ne surveille ce qu’il y a dans leur sac. Pourtant au Lac en fête tous les sacs sont vérifiés.
Pour ne pas relater toute l’histoire, disons que pendant la partie, mon fils a été victime de quelques coups de poing perdus qui ont laissé des marques et qui, pour l’instant, laissent envisager une chirurgie. Ces coups provenaient d’un jeune en état d’ébriété dans un lieu public. Ne vous inquiétez pas, vous ne perdrez pas votre bar de l’aréna parce que sa boisson, il l’avait apporté de l’extérieur, dans un simple sac à dos et il la buvait dans des verres de slush. Surprenant n’est-ce pas après toute la surveillance faite à l’arrivée?
Dans toutes les entreprises, la CSST oblige qu’il y ait au moins une personne avec son cours de premiers soins sur les lieux du travail. Je n’ai pas vérifié la loi pour les lieux publics mais logiquement, dans un endroit avec autant de personnes, je ne peux pas croire que rien n’est prévu à cet effet. Ce que je peux vous dire, par contre, c’est qu’aucun adulte n’est sérieusement intervenu pour aider mon fils ce soir-là. Aucun gardien de sécurité n’a arrêté la danse de coups de poing du jeune fêtard. Personne ne l’a conduit au centre hospitalier ou même fait le 911. Heureusement, quelqu’un lui a apporté de la glace et des gazes pour le sang qui coulait abondamment. Les jeunes ont dû se débrouiller pour rejoindre quelqu’un qui a eu le temps de descendre du chemin de Marston pour le conduire au CSSS sans que personne d’autre n’intervienne.
Dans un endroit renommé pour la violence dans les gradins, est-ce que le coût d’un gardien de sécurité est trop élevé aux yeux de nos décideurs à la Ville par rapport à ce que leur rapporte une partie du junior? C’est questionnable. Je vous dirais que ça dépend de ce qu’on évalue. Pour ma part, la sécurité de nos enfants, et même la nôtre, n’a pas de prix. Et si quelqu’un était entré avec une arme dans son sac? Questionnons-nous!
À qui je remets la médaille de bravoure? À la Ville pour son contrôle et sa sécurité? À vous, gens du public qui êtes si courageusement venus en aide à un jeune dans le besoin? Je ne peux pas croire que parmi tous les gens présents personne n’a pensé à un seul moment à ce que vous aimeriez que quelqu’un fasse pour VOTRE enfant. Non, je suis dans l’obligation de la ranger (la médaille), en espérant que dans la génération qui nous suit, il y a ait des gens de cœur, de courage et de civisme.
Danielle Larrivée
Lac-Mégantic
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