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Les Clouspines supportent bien La Déprime!
On ne s’ennuie jamais dans un terminus d’autobus. Trop de gens y passent en y égarant un morceau de leur vie monotone. Et à force de reconstituer la trame pièce par pièce, le tableau final est d’un comique crampant! Pas étonnant que la pièce La Déprime, écrite en 1981 par des monuments de la scène théâtrale québécoise que sont les Rémy Girard, Denis Bouchard, Julie Vincent et Raymond Legault, connaisse un tel succès, trente ans plus tard. Et jouée par Les Clouspines, ça ne fait qu’ajouter au plaisir!
«Pour profiter une autre année de ces jeunes comédiens qu’on a introduits dans B.B .Curb, l’an dernier, avant qu’ils nous quittent pour l’université, il fallait une pièce avec de nombreux personnages», explique le comédien d’expérience Guy Dostie. La Déprime offre tout ça: plus d’une quarantaine de personnages différents évoluant dans un lieu commun et interprétés par une brochette de 13 comédiens amateurs. Un gros défi pour chacun d’eux, qu’ils aient 10 ans, comme Adèle, ou dépassé la cinquantaine, comme la plupart des pionniers de la troupe.
«C’est important que les comédiens ne changent pas seulement de costumes, mais aussi les voix, pour permettre aux spectateurs de mieux distinguer les différents personnages que chacun interprète!» Un défi qu’ils relèvent tous avec brio. Amorcées en octobre à raison d’une séance de lecture par semaine, les répétitions se sont enchaînées sur deux soirs/semaine depuis janvier.
Employés, usagers, voyageurs, tout ce monde qui se croise à l’intérieur du terminus traîne comme bagage une tranche de vie. Danseuse, policier, chauffeur de taxi, un futur marié qui a raté son autobus, bandit, vendeuse de rêve, La Déprime ratisse large dans ce spectacle hautement visuel où tous les décors originaux ont été minutieusement reconstitués par l’équipe technique, qui continue, elle aussi, de livrer la marchandise, pièce après pièce, année après année.
Montés sur place à la Canadelle, les décors ont été déménagés ce jeudi sur la scène de la polyvalente Montignac où les représentations seront jouées les 14, 15 et 16 avril.
Même si une quarantaine d’années séparent les plus jeunes comédiens des plus vieux, le spectacle n’en est que mieux servi, dans cette mise en scène signée Mario-Charles Paris.
Peut-être la dernière chance de voir sur une scène locale le duo de complices que forment Philippe Allard et Marc-Olivier Guillette, mais sûrement pas la dernière participation pour la benjamine du groupe, Adèle St-Jacques, déjà appelée à une carrière dans l’industrie de la pub. Le lendemain de la dernière représentation, elle est attendue à Toronto pour le tournage d’un commercial. Pas déprimant pour deux cennes, la vie d’artiste!
Les billets sont en vente chez Jean Coutu et auprès des membres de la troupe.
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