Inauguration de la division des TIC de Sanitaire Lac-Mégantic

Des participants au plateau de travail ayant complété ou étant en voie de compléter le programme d’insertion socioprofessionnelle menant à une attestation d’études et souvent à un retour sur le marché de l’emploi, en compagnie de Mélanie Boucher, chargée de projet chez Sanitaire Lac-Mégantic. Dans l’ordre habituel, Vincent Lepage-Boucher, Sylvie Gonthier, Mélanie Boucher, John Boucher et Jacques St-Hilaire.

La division des technologies d’information et de communication (TIC) de Sanitaire Lac-Mégantic répond à de multiples besoins. Installé rue Villeneuve, le site opérationnel depuis mai dernier se spécialise dans le recyclage et la récupération de matières autrement destinées à l’enfouissement, en plus d’abriter un plateau de travail favorisant l’insertion sociale et professionnelle. Plus qu’une expérience sur le marché de l’emploi, le passage des travailleurs au sein de l’entreprise s’avère un important levier vers la connaissance et l’estime de soi.

C’est le constat de l’ensemble des représentants d’organismes partenaires du projet, réunis le 22 septembre pour l’inauguration officielle de cette division de l’entreprise basée à Frontenac, qui œuvre notamment dans le domaine du transport et de la récupération de matériaux dans un but de revalorisation.

Mélanie Boucher, chargée de projet pour Sanitaire Lac-Mégantic, relate que l’entreprise a d’abord été approchée par la Ressourcerie du Granit, qui cherchait des débouchés pour les vieux écrans à tubes cathodiques. «Étant donné notre conscience environnementale et notre désir de suivre la constante évolution des techniques de recyclage, nous avons saisi cette opportunité.»

Une opportunité qui a commandé la participation de nombreux partenaires, en plus de faire boule de neige puisque le plateau de travail récupère également les métaux issus de résidus de bois et de câbles électriques, en plus des diverses composantes issues d’équipements technologiques désuets.

«Ce plateau de travail permet de combler les besoins en main-d’œuvre de l’employeur en plus de procurer une expérience à des personnes souhaitant intégrer le marché du travail. Ce projet bénéficie à toute la communauté, tant sur le plan économique qu’humain», transmet Marc Reid pour le Centre local d’emploi. «C’est une porte d’entrée vers le marché du travail mais aussi vers la connaissance de soi», renchérit Nathalie Gervais, directrice d’Intro-Travail et Carrefour Jeunesse Emploi.

La clientèle adulte référée par Intro-Travail et le CLE participe à ce projet d’intégration, mis en place par la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Le programme menant à une attestation d’études comprend une partie théorique permettant notamment aux participants de développer des aptitudes de travail d’équipe en plus d’acquérir des habiletés de communication et des outils de recherche d’emploi. «Mais c’est davantage dans la pratique, sur le plateau de travail, que ces apprentissages se concrétisent», transmet leur enseignante Danielle Paradis, qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de ses protégés. Le projet, d’une durée maximale de 24 semaines, permet aussi d’acquérir des formations en chariot élévateur, santé et sécurité sur les chantiers de construction, RCR, métrologie et informatique. Un stage de quatre semaines dans une entreprise offrant une possibilité d’emploi par la suite complète le programme, dont l’entrée est continue et la sortie variable. Les personnes intéressées à bénéficier du programme sont invitées à contacter le CLE ou Intro-Travail afin de connaître les modalités d’adhésion.

Une partie de la clientèle du plateau de travail est composée d’élèves de la polyvalente Montignac, qui viennent y découvrir le travail en entreprise. «Un projet comme celui-ci permet de démontrer que l’école, ce n’est pas seulement un lieu d’apprentissage des matières comme le français et les mathématiques mais aussi un endroit où il est possible de faire valoir ses habiletés manuelles», transmet le directeur de l’établissement, Richard Hallée.