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Les ententes intermunicipales reviennent me hanter
Hier, j’ai réalisé une chose: que j’avais honte! Honte parce que pendant plus d’une année, j’ai, avec un groupe de citoyens, parler haut et fort pour dénoncer et faire changer une situation que nous trouvions injuste, intolérable, rétrograde et à laquelle nous avons tenté tout au long de cette année d’insuffler une notion de bien commun. À coup de 8 1/2 x 11, de photocopies, de recherche, d’appels téléphoniques, de longues réunions, de longue réflexion, nous avons tenté de convaincre une partie de la population que la qualité de vie ne se mesure pas avec un compte de taxes. Une année et plus, nous sommes restés debout dans nos conseils municipaux, mois après mois, pour redire notre vision, notre rêve.
À coup d’hostilité, de mépris, de sarcasme, nos élus et certaines personnes assises dans la salle ont tenté de nous faire croire que nous étions égoïstes, stupides, énervantes. On nous a fait comprendre qu’on nous préfèrerait assises ou encore mieux à genou et silencieuses.
On nous a aussi fait comprendre plus récemment que, pour les dossiers actuels, il serait préférable de ne pas avoir des gens de notre comité de citoyens, ça pourrait nuire à l’avancement des choses. Et oui, ils ont fini de me convaincre: j’ai eu honte, je me suis dis que si mes pairs aussi nous mettaient au banc des accusés, et bien nous l’étions certainement.
Mais hier, j’ai écouté le film «République: un abécédaire populaire» de Hugo Latulippe. Et j’ai cessé d’avoir honte; je me suis sentie fière, fière d’avoir côtoyé pendant cette année des personnes fascinantes, dotées d’un courage, d’une détermination et d’une force de caractère extraordinaire (merci à vous); fière du travail accompli, de toutes les connaissances acquises, de tous ces gens rencontrés en personne, au téléphone, fière d’avoir réussi à faire rêver d’autres personnes, fière d’avoir mené cette bataille sans violence sans menaces de notre part, mais dans un esprit patient en restant centrée sur notre vision, notre rêve, c’est-à-dire une région unie, ou les villages et la ville ne sont plus en guerre, où tous vivent en harmonie et où chacun respecte les forces et les faiblesses de l’autre, pour travailler dans le même sens, c’est-à-dire améliorer la qualité de vie de tout les Granitois.
Aujourd’hui, je suis fière de porter ce rêve, et même si je quitte mon village, je l’amène avec moi ce rêve et je vais continuer de le porter et je resterai DEBOUT pour vous en parler.
Denise Grenier
Ex-citoyenne de Nantes
Fière citoyenne de la MRC du Granit et du Monde
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