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Bestar sur la voie de la croissance
Le manufacturier Bestar s’est vu pousser des ailes depuis sa privatisation et sa fusion. Avec des investissements importants engagés dans l’achat d’équipements de nouvelle génération, les gestionnaires de l’usine de la rue Villeneuve ne manquent pas d’ambition. Dans le meilleur des scénarios, si tous leurs plans se réalisent, une croissance de 10% à 20% de sa main-d’œuvre avant la fin de 2015! Et ce ne sont pas les nouveaux produits à mettre en marché qui manquent!
Tout sourit à Bestar ces temps-ci. Même la dévaluation du dollar canadien joue en sa faveur. Tant son président-directeur général, Mario Aubé, que le président du conseil d’administration, Gilles Pansera, s’accordent à dire que l’entreprise est engagée sur un nouvel élan. Au moment même, d’ailleurs, où la nouvelle cellule de perçage entièrement automatisée, de fabrication italienne, se prépare à être mise en opération. «On est la première usine en Amérique du Nord à posséder cet équipement», soumet Gilles Pansera.
Des équipements ultras modernes qui dépassent le million de dollars et qui vont enfin permettre à l’usine d’améliorer sa productivité et sa performance, tout en mobilisant ses ressources vers la «pensée innovante» contagieuse.
Peu probable que Bestar revienne à ses belles années où elle fournissait du travail à 500 personnes, mais, dans un monde de haute technologie et de forte concurrence, l’innovation distingue ceux qui vont bien tirer leur épingle du jeu des autres, plus nombreux, appelés à jeter la serviette. Les 142 travailleurs de l’usine voient déjà la relève franchir la porte entre l’accueil et le long, très long, plateau de production.
Décrit par son partenaire comme un gestionnaire aguerri, Mario Aubé a pris tout le temps nécessaire pour rassurer son personnel. «Les gens, ici, sont ouverts. Ils nous voient investir pour faire de Bestar un succès. J’apprends beaucoup d’eux. Pour moi, c’est un nouveau départ!»
Gilles Pansera avait déjà mis la table pour une nouvelle synergie. Mario Aubé y joue le rôle de chef d’orchestre et un troisième homme, Mario Beaudoin, gestionnaire d’un fonds de capital privé, apporte sa contribution. «Nous évoluons dans un marché très pointu. Bestar a réussi à passer à travers des années difficiles. Après le redressement financier, nous avons fait tout un travail pour assurer la pérennité à long terme. Nos investissements dans l’innovation vont nous permettre d’assurer une croissance accélérée de nos ventes.»
Partageant la même philosophie, les deux gestionnaires voient déjà l’entreprise manufacturière se tailler une plus grande place dans le marché, en misant sur des nouveaux produits et en intensifiant leur stratégie de vente en ligne. Le lit escamotable, introduit il y a deux ans chez de gros détaillants, les meubles «sans quincaillerie» encore plus faciles à monter pour le client et bientôt la table de travail élévatrice qui vient répondre à des problèmes d’ergonomie.
«Pour être les premiers, il faut innover, varier l’offre et demeurer très agressifs sur les délais de livraison au client», insiste Gilles Pansera.
En campagne de recrutement
La gestionnaire en ressources humaines Cynthia Cloutier-Bilodeau s’est vu confier une mission d’importance capitale: recruter pour assurer la relève, parce que le travail ne manquera pas. Les patrons en sont bien conscients : la croissance de l’entreprise dépendra de la réponse obtenue par la campagne de recrutement.
«Ce sont d’abord des postes de journaliers à temps plein que nous offrons. Et aussi des postes d’emplois plus spécialisés, tels des électromécaniciens. On aime ça des gens qui ont déjà travaillé dans le secteur manufacturier, mais à défaut d’expérience, on essaie d’exiger un secondaire 5 ou l’équivalent, avec une bonne capacité de s’intégrer à l’équipe. On fait la promotion ici, à l’interne.»
Les entretiens d’embauche se multiplient. La porte est aussi ouverte aux étudiants. Un vent de jeunesse commence à souffler sur l’équipe.
La table élévatrice, un produit que Bestar va ajouter à son catalogue en 2015.
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