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Tourisme: la région de Mégantic tire bien son épingle du jeu
Lysandre Michaud-Verreault de Tourisme Cantons-de-l’Est et Jean-François Ruel de Tourisme Mégantic. (Photo Rémi Tremblay)
Avec une offre touristique qui se veut distinctive de l’ensemble des autres secteurs des Cantons-de-l’Est, la région de Mégantic tire bien son épingle du jeu, a tenu à livrer la directrice des communications chez Tourisme Cantons-de-l’Est, Lysandre Michaud-Verreault, à l’occasion de la présentation du Bilan touristique 2024 par le responsable de la filière touristique, Jean-François Ruel, le 1er novembre, dans l’édifice de la MRC du Granit.
À partir des réponses fournies à un sondage envoyé aux entreprises en hébergement, restauration, événements et attraits en fin de saison estivale, le bilan fait état d’un taux moyen d’occupation des établissements hôteliers de 73,7% en juillet et de 71,6% en août et, dans les campings, de 69.5% en moyenne en juillet, en augmentation en août à 75,6%.
Les résidences de tourisme ont été occupées à 82% en juillet, avec une légère baisse en août à 76,3%. Le nombre de chantiers en construction à Lac-Mégantic, principalement, a pu jouer sur la location à court terme, que ce soit sur le marché de location légal ou illégal. Avertissement : «Il y a des agents au ministère du Tourisme qui passent leur temps à éplucher les annonces sur Facebook, LesPAC ou Kijiji pour trouver ces annonces illégales», rassure la porte-parole de Tourisme Cantons-de-l’Est.
Autre information intéressante, une clientèle croissante en provenance de Toronto, ou du moins qui visite le site web de Tourisme Mégantic. «L’Ontario est une clientèle cible depuis plusieurs années», révèle Lysandre Michaud-Verreault. Surtout le long du corridor Windsor-Toronto. «Si la provenance de Toronto est en troisième position après Montréal et «les autres», c’est qu’ils viennent sur notre site web», insiste Jean-François Ruel. Et quel est le produit recherché par la clientèle ontarienne? «Il faudrait faire des recherches un peu plus poussées», réagit M. Ruel. Une très belle provenance, juge-t-on dans l’industrie touristique estrienne, puisque les statistiques démontrent que les Ontariens dépensent 2,2 fois plus que les Québécois dans les destinations touristiques. «Toronto était là avant l’éclipse (avril 2024). Ils avaient déjà découvert chez nous le plein air et l’astrotourisme.»
Une influenceuse plein air
Pour la Route des sommets, le produit d’appel de Tourisme Mégantic, le choix de TCE d’une créatrice de contenu pour visiter le circuit s’est porté sur Stéphanie Bureau, une influenceuse québécoise plein air dont le bassin d’influence couvre principalement Montréal et Québec. «Elle est venue cet été en van électrique, pour faire l’ensemble de la Route des sommets avec différents arrêts. Beaucoup de randos, mais aussi le côté culturel, le côté gourmand. Quatre jours et trois nuitées. Elle a fait deux vidéos, 40 stories et différentes publications pour vraiment mettre la Route des sommets en valeur», d’expliquer Lysandre.
L’IA au service des voyageurs
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: 34% des voyageurs québécois ont utilisé l’intelligence artificielle (IA) pour trouver des inspirations de voyages en 2024. Presque six fois qu’en 2023. Et son utilisation ne peut que s’accroître dans les prochaines années. «L’importance pour l’industrie touristique sera d’alimenter les moteurs de recherche afin que l’IA parvienne à vous cibler à travers toutes les données inscrites sur le maximum de plateformes», a partagé la directrice des communications de Tourisme Cantons-de-l’Est. L’IA est devenue un incontournable pour l’offre touristique. «C’est là où vous avez un plus grand gain (de clientèle) à faire. J’espère que vous avez un site web, parce que l’IA se nourrit de ce qui existe pour inventer, créer des itinéraires pour les visiteurs. Donc, si vous avez une super belle offre mais qu’elle est introuvable, que le contenu existe nulle part, et bien, IA ne le proposera pas aux visiteurs. Assurez-vous que l’information est disponible et à jour sur le web.»
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