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Une première ville certifiée LEED en Amérique du Nord ?
Michèle Santschi, enseignante en biologie, Ida Rivard, en technique d’éducation spécialisée, et Catherine Vermette, en français. Toutes trois font partie du Comité vert Brundtland.
Le principe du développement durable placé au coeur des préoccupations pour la reconstruction du centre-ville de Lac-Mégantic, voilà ce qu’appuient les membres du Comité vert Brundtland du Centre d’études collégiales de Lac-Mégantic (CECLM). «Nous avons actuellement l’impression que le développement économique domine dans le projet d’urbanisme présenté, aux dépens des considérations sociales et environnementales. Nous sommes d’avis qu’il est plus que temps de faire les choses différemment, considérant les changements climatiques actuels et à venir, ainsi que les enjeux mondiaux associés à ces nouvelles réalités», lancent comme message ses porte-parole Ida Rivard, Michèle Santschi et Catherine Vermette.
Les étudiants et enseignants du CECLM disent partager la vision qu’a eue l’agente de développement et de changement, Paule Rochette, sur l’avenir de Lac-Mégantic. «Imaginons une ville où la santé humaine et environnementale comprenant notamment l’aménagement écologique des sites, la gestion efficace de l’eau, l’efficacité énergétique, le choix des matériaux et la qualité des environnements intérieurs seraient la priorité. Après la réserve de ciel étoilé, pourquoi ne pas entrevoir la première ville certifiée «LEED» en Amérique du Nord?»
Les trois enseignantes disent avoir laissé beaucoup de place aux étudiants pour réagir. Se définissant comme des «citoyens actifs qui se préoccupent du sort de leur ville», elles sont allées transmettre leur vision aux élus, au Centre sportif Mégantic. Une utopie, un rêve d’écolos, qu’anticipent les huit étudiants et quatre enseignants formant le Comité vert Brundtland? Plutôt des gens engagés pour un monde meilleur.
«Nous sommes des citoyens pour qui la notion de développement durable n’est pas qu’un concept théorique ou utopique. C’est la mission même d’un cégep de développer la citoyenneté active. Cette année en est une de catastrophe pour notre ville, mais aussi d’opportunité extraordinaire, soit être un modèle pour le Québec et le monde. La solidarité citoyenne exprimée depuis le 6 juillet révèle déjà combien notre communauté est d’une humanité inspirante», expriment les membres du Comité.
Les défenseurs de l’environnement n’ont pas obtenu l’attention médiatique souhaitée depuis l’événement. S’ils se manifestent maintenant, c’est qu’ils craignent une reconstruction précipitée qui ne tiendra pas compte des aspects social et écologique.
Appuyés par une pétition d’une trentaine de signatures, Ida Rivard, Michèle Santschi et Catherine Vermette ont voulu sensibiliser la mairesse Colette Roy Laroche et les conseillers municipaux à l’importance d’inclure l’environnement et la nature dans les plans de reconstruction.
Paule Rochette a mis des mots sur la vision qu’elle a développée après la consultation publique du 4 septembre. Un devoir de mémoire envers les 47 victimes de la tragédie. «Développons des entreprises vertes, procurons à la population des espaces leur permettant de se rendre à pied ou à vélo aux quatre coins de leur municipalité. Soyons avant-gardiste et créatif ! Imaginons des jardins communautaires au centre-ville, une rue piétonnière et commerciale parsemée de petites boutiques, bistros, restaurants, cafés-terrasses… à l’européenne.»
«Nous avons une ville à rebâtir, poursuit-elle. Prenons le temps d’écouter notre cœur, notre conscience, notre population… afin de faire les bons choix et ne pas regretter nos décisions dans le futur. Nous devons donner l’exemple, le monde entier nous regarde!»
Des firmes sherbrookoises telles UrbanÉcho et la firme d’architectes Cimaise-FBA seraient prêtes à intervenir avec leur expertise.
LEED, qui signifie Leadership in Energy and Environnemental Design, est un programme de certification et une norme de comparaison acceptée à l’échelle internationale pour la conception, la construction et l’exploitation de bâtiments écologiques à haut rendement.
«La ville a toujours été proactive en environnement», reconnaît d’emblée Ida Rivard. Et le Québec s’est engagé à diminuer ses gaz à effet de serre. Des conditions propices, donc, à ce que l’avenir de Lac-Mégantic passe par des solutions écologiques autant qu’économiques.
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