Actualités
Culture
Opinion
Sports
Un déjeuner bienfaisant pour la FQC

Le lieutenant Daniel Campagna à l’accueil du Déjeuner du directeur de la SQ.
La 4e édition du Déjeuner du directeur de la SQ de la MRC du Granit, lundi dernier au Café Bistro La Brûlerie, sur Papineau, a fourni l’occasion à plus de 250 personnes de la région d’exprimer leur appui à la mission de la Fondation québécoise du cancer, à qui toutes les sommes recueillies ont été versées.
«Avec les quatre déjeuners de ce matin (un à Lac-Mégantic, deux à Sherbrooke et un autre à Coaticook), on ramasse plus de 17 000$. Mais les besoins sont grands, informe Marie-Josée Tardif. Aux alentours de 430 000$ chaque année sont nécessaires pour le roulement des hôtelleries et les services complémentaires, dont ceux de l’information et de la documentation depuis la centrale d’appels située à Québec.»
Depuis 1988, ce sont 45 000 personnes qui ont été hébergées à peu de frais dans les quatre hôtelleries du Québec, soit à Sherbrooke, Montréal, Trois-Rivières et Gatineau. «Cela arrive que l’hôtellerie soit complète, mais plus souvent en hiver, en raison des difficultés de transport. Beaucoup de gens d’ici, de la MRC du Granit, mais aussi de la région de Granby.»
Mais que faisaient ces gens avant la création des hôtelleries? «Plusieurs refusaient leurs traitements, donne-t-elle comme toute réponse. Il y a plus de 35 ans, les médecins se faisaient répondre non aux traitements de radiothérapie, parce que les personnes malades n’avaient pas l’énergie pour voyager soir et matin, ni les moyens financiers pour se payer un motel.»
Aujourd’hui, une personne sur deux a déjà eu ou va recevoir un diagnostic de cancer. «Avant, on parlait d’une personne sur cinq. Leur nombre a augmenté énormément, mais l’avantage c’est qu’on guérit beaucoup mieux et les traitements sont moins incisifs. De plus en plus de médication orale est offerte à la maison.»
Pour les traitements de radiothérapie qui s’échelonnent sur des périodes de quatre à huit semaines, l’hôtellerie de la Fondation québécoise du cancer reste la solution la plus accessible à peu de frais.
Marie-Josée Tardif a été à même de constater l’effet thérapeutique de l’hôtellerie sur les personnes hébergées. Ils ne sont pas en vacances à l’Hôtellerie de Sherbrooke, mais… «Je les vois sourire, de bonne humeur. Ils sont contents d’être là. Ils développent une fraternité entre eux. Ils s’encouragent.»
Un regard vers tous les gens attablés. «Les personnes de la région atteintes du cancer trouvent chez eux soutien et réconfort. Leur générosité offerte en échange d’un déjeuner vient adoucir un peu la vie des personnes qui se battent.»
À lire aussi
-
Actualités
Entente entre l’Association Louise-Gosford et Sentiers frontaliers
-
Sports Golf
Projets majeurs pour le Club de golf lac Mégantic
-
Actualités Voirie
Un passage piétonnier au coin Agnès et Harmonie
-
Actualités
Maurice Bernier, de la politique au mentorat
-
Actualités Environnement
Nantes s’attaquera aux enjeux de sédimentation
0 commentaire
-
Entente entre l’Association Louise-Gosford et Sentiers frontaliers
-
Projets majeurs pour le Club de golf lac Mégantic
-
Un passage piétonnier au coin Agnès et Harmonie
-
Maurice Bernier, de la politique au mentorat
-
Nantes s’attaquera aux enjeux de sédimentation
-
Vibrant témoignage à Gerry Boulet
-
Inauguration du Jardin des savoirs

-
Pour un accès durable à l’hébergement de longue durée en Estrie
5 mai 2025
-
Lettre à un employeur non concerné
15 avril 2025
-
Un recul inexplicable
26 mars 2025
{text}