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Erreur de jugement?
Le billet d’humeur du 5 mai intitulé «Choc des visions» m’a valu une volée de bois vert. J’assume le risque quand mes réflexions sont couchées sur papier avec spontanéité et pas toujours dans le respect de la vérité. Le billet d’humeur, une opinion personnelle, n’engage pas l’équipe de l’Écho, juste l’auteur. Pas toujours facile à suivre le propos, vous me dites parfois. Souvent de l’ironie pas toujours bien ficelée, pas toujours bien comprise non plus. Une pierre lancée dans la marre et qui crée parfois des petites vagues, parfois des plus grosses.
Il arrive que les sujets du billet soient traités selon ma propre lecture d’un événement d’actualité. Le Carré Bleu a goûté à la médecine, la Coalition aussi, la Ville peut-être plus souvent qu’à son tour, je m’en rends bien compte. Peut-être parce que c’est justement ici que les enjeux sont les plus importants pour l’ensemble de la région.
Je recueille des confidences au bureau ou en faisant tout bonnement l’épicerie; j’entends, j’observe, je me forge une opinion pas tant parce que j’aime secouer le pommier et recevoir les fruits sur la tête à l’occasion, mais parce que, quand la communauté s’exprime, ce n’est pas d’une seule voix. Il y a les voix concordantes et les voix discordantes. Il y a les sans-voix et les voix qui crient plus fort que d’autres.
Moi aussi, croyez-moi, j’ai mon voyage qu’on passe pour une population pas toute bien dans sa tête. Comprenons-nous bien: j’ai un profond respect pour Stéphane et pour les autres qui font de leur mieux pour que Lac-Mégantic se relève dans la dignité, dans la créativité et dans le respect des gens qui l’habitent.
La parole est à Stéphanie Girardeau de Rêver ensemble! « Il serait très décevant d’influencer d’une quelconque façon le citoyen moyen qui prend ses informations que par la voie de l’Écho et donc, la tienne. Il s’agit ici de réputation et d’estime personnelle d’un homme, d’un être humain. As-tu vérifié les faits de tes dires? As-tu déjà eu la chance de côtoyer et travailler avec M. Lavallée? Je ne crois pas que d’attaquer M. Lavallée donnera des résultats positifs au développement futur du centre-ville ou à quelconques décisions. (…) C’est mon opinion, tout comme toi, je n’ai pas la science infuse, mais je sais par contre que de s’attaquer personnellement à une personne, ça ne fait tout simplement pas partie de mes valeurs, ni de celles des Méganticois d’ailleurs… Il y a une façon mieux adaptée pour faire passer le message, quand il y a message à passer, c’est-à-dire, constructif.» Si Stéphane a vu une attaque personnelle, je m’en excuse ! Mon intention était très loin de là !
La parole à la directrice générale de la Ville, Marie-Claude Arguin: « Je vous écris au sujet de votre billet paru dans l’édition de l’Écho du 5 mai 2017. Vous remarquerez que malgré les nombreux, trop nombreux articles au caractère négatif que vous publiez, je n’ai jamais avant aujourd’hui fait de commentaires. À chacun nos expertises, j’ai plutôt choisi de vous laisser faire votre travail selon bon vous semble. Après tout, j’assume qu’il y a aussi une personne expérimentée dans votre chaine hiérarchique qui approuve la publication de vos textes. Cela dit, aujourd’hui je ne peux me permettre de rester silencieuse face à votre dernier billet puisque vous avez écrit une phrase complètement fausse basée sur je ne sais quelle source. Je tiens à ce que vous sachiez clairement que lorsque M. Stéphane Lavallée a annoncé son départ, l’équipe a grandement été touchée. J’y étais, j’ai vu les réactions, j’ai senti les émotions, j’ai vécu le moment. Y étiez-vous? Non.
Êtes-vous venu faire des entrevues avec les employés de la ville qui ont côtoyé Stéphane ces derniers 45 mois afin de leur demander comment ils ont pris cette annonce? Je ne pense pas. Comme directrice générale, je représente les fonctionnaires de l’organisation municipale. Je suis avec eux tous les jours, nous formons une équipe serrée et unie. M’avez-vous demandé de commenter sur le départ de Stéphane Lavallée? Non. Comment savez-vous que l’équipe ne pleure pas aujourd’hui? Stéphane était un membre de la famille, un ami respecté, apprécié et aimé et ce pour plusieurs raisons. Dire que personne à l’hôtel de ville va pleurer le départ de M. Lavallée ne pourrait être plus faux, voire même insultant.
Croyez-moi M. Tremblay, je suis pour la libre expression et je n’ai pas l’intention de partir une guerre sur le sujet, d’aucune façon. Je vais continuer de respecter votre travail tout comme je sais vous allez respecter le mien et celui de l’équipe – Bureau de Reconstruction inclus.
Cela dit, je vous demanderais de bien vouloir dorénavant tenter d’écrire la vérité et de vérifier vos informations avant d’en faire des vérités absolues. Comme communauté, nous devons nous tenir, vous le savez. Nous avons encore beaucoup de travail à faire et ce pour plusieurs années. Nous avons le devoir d’être visionnaires, audacieux, innovateurs et continuer à avancer positivement. Oui je suis revenue ici, chez vous, chez nous après plusieurs années. Je suis revenue pour aider, pour reconstruire. Mais soyez certain d’une chose M. Tremblay. Tout comme M. Lavallée, je ne suis pas revenue que pour reconstruire de l’infrastructure…je suis ici également pour contribuer à la reconstruction d’une communauté qui me tient à cœur et qui je l’espère vous tient aussi à cœur puisque nous en faisons tous les deux partie. Je suis revenue ici avant tout pour l’être humain…nos messages à vous et à moi doivent donc toujours tenir compte de cet aspect. Je vous remercie d’avance de bien vouloir clarifier.»
Ce commentaire a le mérite d’être clair.
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