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Emmanuel Simard finaliste aux prix littéraires du Gouverneur général
Emmanuel Simard à son bureau du Centre sportif Mégantic. (Photo Rémi Tremblay)
Un peu plus d’un an déjà qu’Emmanuel Simard s’est installé à Lac-Mégantic. Et voilà que le chef de division culture, tourisme et communauté, au sein de l’équipe des Services récréatifs, se retrouve parmi les cinq finalistes aux prix littéraires du Gouverneur général, dans la catégorie poésie, pour son livre Lettres au ciel blanc, sorti chez Poètes de brousse, en mars dernier. Une vie animée au boulot qui ne l’empêche pas de garder du temps pour l’écriture. Quand il a ouvert le courriel lui apprenant la nouvelle, le 8 octobre au matin, en déjeunant, il est resté sans mot… «et tellement honoré en même temps!»
Écrivain jeunesse et poète accompli, Emmanuel Simard a pris l’habitude des lancements de livres. Son premier livre jeunesse date de 2019. Ses premières publications en poésie remontent à plus loin. «J’ai commencé à publier en 2008, dans les revues spécialisées de poésie principalement. Et aussi quelques textes critiques pour Lettres québécoises. Et des critiques de cinéma. À 20 ans, j’étais un peu coriace», avoue-t-il en entrevue à l’Écho. Aujourd’hui, il en a le double. «Pour moi, la critique c’est aussi un exercice d’écriture. Qu’est-ce que le livre nous offre? Qu’est-ce qu’il me donne? J’essaie de l’analyser au mieux de mes connaissances et de mes émotions.» C’est maintenant à un comité de juges du Conseil des arts du Canada de se consacrer à ce travail et de rendre la décision s’il lui reviendra ce prix tant convoité, le 13 novembre.
Gagnant du prix Découverte du Saguenay-Lac-Saint-Jean à son tout premier livre, jamais jusqu’à maintenant il n’avait frôlé de si près un prix aussi prestigieux que les prix littéraires du Gouverneur général qui offrent aux finalistes mais surtout aux gagnants une reconnaissance précieuse de la part de leurs pairs et du lectorat de tout le pays. Lettres au ciel blanc est son 5e livre de poésie paru chez le même éditeur.
Le Noël de Kusmi
Le 10 novembre prochain, trois jours avant le dévoilement du prix du Gouverneur général, un autre rendez-vous littéraire l’attend, lui et sa compagne l’illustratrice Marianne Dubé, le lancement au Quartier artisan de Le Noël magique de Kusmi, publié chez Dominique et Compagnie. «Marianne étant une amoureuse de Noël, on s’est dit, pourquoi pas? On est super content. On a très hâte!» Kusmi, le personnage de l’histoire, est une petite souris toute mignonne qui veut organiser une fête.
Originaire de Lac-Mégantic, Marianne Dubé a croisé le chemin d’Emmanuel Simard à Saguenay. «Puis on a aménagé à Montréal, on avait des amis communs là-bas. On est restés 15 ans.» La pandémie a changé bien des vies, dont la leur. «Ça faisait 20 ans qu’on venait voir mes beaux-parents. Avec l’opportunité de Marianne de travailler à distance, on s’est installé ici en juillet 2023. On a deux enfants. On était contents de leur offrir une autre expérience de vie. Nous aussi, c’est pareil.»
Si, à une autre époque de sa vie, la poésie du gars du Saguenay transpirait beaucoup le fjord, l’eau, «les p’tites montagnes au dos rond sculptés par les glaciers», Lac-Mégantic lui inspire d’autres émotions, en plus des belles opportunités à saisir. «Le territoire, ça m’habite beaucoup, les thématiques du paysage, comment on interagit avec lui, comment il nous transforme, aussi.» L’écriture de Lettres au ciel blanc s’est beaucoup inspirée du nouveau territoire conquis. «Ça a comme percuté, comme on dit.»
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