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Notre-Dame de Fatima écolo mur à mur
À l’école Notre-Dame de Fatima, on a fait un pas de plus en faveur de l’environnement. Au-delà du recyclage des matières récupérables, on détourne aussi les résidus putrescibles de l’enfouissement. Ce qui reste des collations et des repas du midi, les mouchoirs, serviettes jetables, bref tout ce qui se composte. Un virage qui suscite de l’intérêt, même à l’extérieur des murs de l’établissement.
Un projet de compostage auquel participaient antérieurement quelques classes de l’établissement ayant été abandonné pour des raisons d’ordre pratiques, Pascale Lauwaet a initié l’idée d’implanter une méthode plus accessible. Celle du compostage domestique, la même formule que celle employée dans le secteur résidentiel de la ville de Lac-Mégantic.
Préoccupée par l’environnement, celle qui était à l’époque la seule membre du Comité École verte Brundtland de l’établissement scolaire s’est entourée d’élèves de la 3e à la 6e année fréquentant le Service de garde de l’institution, entité dont elle assume la responsabilité. «Il est facile d’inciter les enfants à prendre part à un tel projet quand on leur en explique l’importance. C’est formidable parce que ce sont les adultes de demain», partage Pascale Lauwaet, qui ne manque jamais de volontaires. Sans compter que les valeurs environnementales ainsi apprises sont aisément transmissibles à la maison.
Depuis le démarrage du projet, en novembre 2007, beaucoup de chemin a été accompli. C’est maintenant toute l’école qui contribue au compostage. Chaque classe dispose d’un petit bac brun fourni par la Ville, vidé en fin de journée par des volontaires du Service de garde. À la cafétéria, les élèves de Line Couture transportent à l’extérieur les sacs contenant les restants de tables des repas du midi. Même les serviettes à main utilisées dans les salles de toilettes prennent la direction du bac brun. Sous peu, c’est un conteneur de même couleur qui sera installé sur le terrain de l’école. Il sera rempli suffisamment pour être vidé toutes les semaines.
«La prochaine étape consistera à trouver du financement pour défrayer le coût des sacs biodégradables, qui représente un montant de 1500$ par année, pour l’instant assumé à même le budget de fonctionnement du Service de garde», transmet Pascale Lauwaet.
Encore plus de recyclage
Question d’optimiser la récupération, tous les contenants de plastique en provenance des boîtes à lunch sont soigneusement lavés puis destinés au recyclage. Une opération également effectuée sur l’heure du midi par des élèves avec le sourire aux lèvres.
Les actions initiées par la responsable du Service de garde de l’école Notre-Dame de Fatima connaissent aujourd’hui un tel succès que le modèle suscite l’intérêt de la direction et du conseil d’établissement de l’école Sacré-Cœur. Une aventure verte à suivre…
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