Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
Isabelle ou le jeu de l’imaginaire
Fabien Dupuis écrivait en cachette depuis 20 ans. Heureusement pour nous, le monde de Daniel est aujourd’hui révélé au grand jour.
L’enfance, les premiers balbutiements du désir, les affres d’une peine d’amour loin d’être naïve… L’imaginaire comme planche de salut. Sur scène, un seul comédien. Pas de décor. Pourtant, c’est tout un monde que Fabien Dupuis fera découvrir aux spectateurs le soir du 19 septembre à l’auditorium. L’univers de Daniel, qui nous raconte Isabelle.
Daniel est amoureux de sa cousine Isabelle. Un amour qu’il découvrira à force de batailles enfantines, de contacts physiques de plus en plus significatifs. Le débit de Daniel est saccadé, haletant, inégal. Il nous raconte son Isabelle, leur tendresse féroce mutuelle. Puis de sa perte d’Isabelle. Défendu de la voir désormais. Privé d’un amour naissant, l’enfant ne grandira pas.
Le comédien et auteur d’Isabelle incarne un enfant pétillant d’audace qui se transforme en adulte intraverti, incapable de se libérer du joug d’une mère contrôlante, de prendre sa place d’homme dans ce corps transformé. Isabelle, c’est aussi des souvenirs d’une enfance plutôt triste, racontée sur un ton presque joyeux. Et c’est ça qui prend au cœur : l’isolement forcé puis volontaire, la violence physique et psychologique récitée d’un air badin…
On ne sait trop si Daniel est déficient intellectuellement ou si c’est son immense manque d’amour qui s’est emparé de son cerveau. Un peu des deux sans doute. Lorsqu’il revoit son Isabelle, des années après, le choc est double. L’amour de sa vie a changé et lui n’a même pas connu ce qu’était la vie. Il a 30 ans, sa mère vient de mourir, les repères de Daniel volent en éclats. Repères ou leurres on ne sait pas.
Isabelle, c’est du théâtre à l’état pur, où le dépouillement laisse place à l’imagination de chacun, tel un roman dont on conçoit ses propres images et personnages. Et le théâtre, c’est toujours réconfortant.
À lire aussi
-
ActualitésL’Épicerie Kios implantée à Audet
-
ActualitésNouvelle affiliation syndicale pour les travailleurs du Maxi de Lac-Mégantic
-
ActualitésDes séquelles de la tragédie encore présentes, révèle une étude de l’INSPQ
-
Actualités SantéGrande séduction pour attirer des infirmières dans la région
-
ActualitésDéjà 30 ans pour Nez rouge Mégantic
0 commentaire
-
Basketball: Bon début de saison pour le Cadet D4
-
L’Épicerie Kios implantée à Audet
-
Nouvelle affiliation syndicale pour les travailleurs du Maxi de Lac-Mégantic
-
Des séquelles de la tragédie encore présentes, révèle une étude de l’INSPQ
-
Grande séduction pour attirer des infirmières dans la région
-
Déjà 30 ans pour Nez rouge Mégantic
-
Retour d’une remontée mécanique pour la glissade sur tube
-
Stratégies politiques vieillottes et mesquines
1 décembre 2025
-
Projet de Constitution québécoise inacceptable
1 décembre 2025
-
Plusieurs questions sur le nouveau tracé ferroviaire
1 décembre 2025
Pour réagir, Connectez vous

{text}