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Qui incarnera un vrai changement?
Le Québec fait encore une fois face à son destin. Assistera-t-on à la dernière élection avec le mode de scrutin archaïque que nous trainons, et qui nous apporte des gouvernements qui ne représentent pas adéquatement tous les électeurs? Atteindrons-nous un record du plus bas pourcentage de voix qui mettra un parti politique au pouvoir? Une chose est sûre, seul le Parti libéral refuse l’idée d’améliorer la représentation par l’instauration d’un nouveau mode de scrutin comme cela se fait dans plusieurs pays.
Les électeurs paraît-il seraient avide de changement, la question qui tue, quel parti politique apporterait un changement qui serait viable? Les électeurs sont-ils en mesure de faire la différence entre les candidats qui se présentent pour le bien commun et les opportunistes qui sont là pour des intérêts personnels, ou encore avides de pouvoir?
Quel parti au gouvernement serait en mesure d’obtenir des gains dans cette fédération canadienne qui ignore le Québec de plus en plus au fil des ans?
Je constate que dans un certain sens le changement est amorcé. En fouillant un peu dans ma mémoire, je me suis rappelé du débat entre les candidats avant l’élection générale de 2008. Ce débat avait eu lieu au sous-sol de l’ancienne chapelle de la rue Frontenac qui abritait le bar le Zénith. Organisé par la Chambre de commerce de l’époque, cet évènement avait attiré une bonne dizaine d’électeurs, tandis qu’une tension était alors très évidente entre les partisans. Dix ans plus tard, on a eu droit à une assemblée publique très intéressante avec au moins quinze fois plus de citoyens présents dans la salle Bestar du CSM. Un autre fait important concerne la qualité de l’écoute des candidats entre eux et la discipline de l’auditoire qui était remarquable. L’héritage du parlementarisme du Bas-Canada est toujours bien vivant.
Des gens se plaisent encore à décrier que tous les politiciens sont pareils, que ce sont tous des crosseurs, bla bla bla. Je refuse d’entendre un tel discours parce que c’est archi-faux. La rencontre des candidats cette année s’est déroulée avec une parfaite harmonie, les candidats ont eu l’occasion d’exposer leurs points de vue parfois similaires et parfois très différents. Le véritable problème est que cet exercice de convergence des idées s’arrêtera là, puisque le prochain gouvernement sera élu avec peut-être moins de 30% du suffrage. Que les petits partis qui récoltent autour de 1 à 10% des votes n’auront plus, ou peu la parole à l’Assemblée nationale du Québec.
Les questions importantes que l’électeur devrait se poser le 1er octobre 2018. Quel parti est le plus crédible? Quel parti sera en mesure de faire évoluer la démocratie au Québec et qui incarnera un vrai changement? En ce qui me concerne, moi choix est fait et mon vote est déjà dans l’urne.
Jacques Gagnon
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