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Église Sainte-Agnès: restauration de la verrière
Dans l’ordre, en première rangée : Éloi Gagnon, président de Menuiserie Authentique, Rémi L. Petit, d’Ateliers Architecture, et Gérard Fortier, marguillier. À l’arrière, Jeff Scheckman, maître verrier du Studio du Verre, le curé Gilles Baril et Mario Blais, du comité responsable de la restauration de l’église Ste-Agnès.
Un architecte spécialisé en restauration patrimoniale de Sherbrooke, des maîtres verriers de Montréal, des menuisiers de Saint-Jean-Port-Joli, l’équipe de spécialistes engagés par la Fabrique pour le grand nettoyage de la verrière de l’église Sainte-Agnès a établi le calendrier du chantier qui débutera d’ici la mi- mars.
Dans le chœur, derrière le maître autel, les échafaudages sont déjà dressés, prêts à être escaladés par les membres de l’équipe du Studio du Verre, du maître verrier Jeff Scheckman. À la première réunion de chantier, mardi, au sous-sol de l’église, l’architecte au projet, Rémi L. Petit d’Ateliers Architecture, a joué au chef d’orchestre et mis tous les intervenants au diapason.
Les maîtres verriers démarreront les opérations de retrait des vitraux d’ici la mi-mars. Au total, 49 vitraux seront enlevés et amenés avec précaution au Studio du Verre, rue Bonsecours. «Seize vitraux à la fois pour un mois de travail, et ainsi durant quatre à cinq mois», explique Jeff Scheckman. La livraison et l’installation s’enchaîneront de juillet à octobre. Les vitraux situés dans la partie supérieure de la verrière seront restaurés sur place.
Pour sa part du contrat, le président de Menuiserie Authentique, Éloi Gagnon, doit lui aussi jouer d’adresse avec l’encadrement en bois de la structure qu’il devra restaurer et repeindre, à l’intérieur comme à l’extérieur. Natif de Piopolis, il dirige un atelier de menuiserie architecturale au royaume des grands sculpteurs québécois. Ce contrat chez lui, où habite sa famille, il le prend très à cœur.
Le curé Gilles Baril, les membres du Comité de travail responsable du dossier du vitrail et les marguilliers suivront de près l’avancée des travaux qui devraient se conclure avant la fin de 2019.
Un documentaire est en préparation pour le suivi des travaux de restauration de la verrière, «le plus ancien exemple de vitrail de style néogothique au Québec et au Canada» et sans doute «le plus ancien provenant de l’atelier de William Wales à se retrouver en Amérique du Nord», reconnaît le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Une équipe de tournage doit suivre cette année toutes les étapes des travaux et même accompagner à Londres l’équipe québécoise attendue par les Jésuites au début du mois de juin.
Ce sont les Jésuites qui ont offert la verrière au curé Joseph-Eugène Choquette lors de la construction de l’église Sainte-Agnès, en 1912. La puissante congrégation religieuse s’était départie du vitrail, fabriqué en 1849, installé dans la chapelle publique de l’Immaculée-Conception qu’elle avait érigée à Londres.
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