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Le 8 mars, plus qu'une date!
À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, nous voulons souligner la place importante des femmes sur le marché du travail et leur défi constant pour concilier le travail et les obligations familiales, la pauvreté et les bas salaires, ainsi que leurs conditions d’emploi.
Le salaire à 15$
Le discours alarmiste des associations patronales nous est resservi à chaque fois que le gouvernement hausse le salaire minimum avec le spectre des pertes d’emplois et des fermetures d’entreprises. Or, il semble au contraire que l’économie se porte bien et que notre problème est plutôt une pénurie de main-d’œuvre dans des entreprises, dans le secteur du commerce et des services.
Beaucoup d’emplois au salaire minimum à prédominance féminine sont dans ces secteurs. Augmenter le salaire minimum refléterait l’importance accordée par notre société au travail et à la dignité des femmes sur le marché de l’emploi. Les effets positifs d’une augmentation du salaire minimum à 15$ amélioraient les conditions de vie et de travail des personnes rémunérées au salaire minimum du Québec, ainsi que la condition des personnes qui gagnent un salaire plus élevé que le salaire minimum, mais qui sont tout de même pauvres ou tout près de basculer dans la pauvreté.
La conciliation
Les travailleuses doivent aussi avoir accès à plus de journées d’absence avec revenu. Actuellement, le gouvernement accorde deux journées de congé payé pour responsabilités familiales ou pour maladie. Il n’est pas rare qu’une personne s’absente plus de deux jours par année et les femmes, fortement sollicitées dans le «prendre soin de», se retrouvent pénalisées par ces absences non rémunérées ou aux prises avec la crainte d’un congédiement dû à leur absence.
Dans la même logique, il serait primordial que les femmes puissent connaître leur horaire cinq jours à l’avance. Il n’est pas rare qu’une demande à la dernière minute de la part de l’employeur se traduise par un stress indu et une augmentation des coûts pour une gardienne, ce qui vient alourdir le budget familial.
Finalement, nous ne pouvons passer sous silence, la forte proportion des femmes travaillant dans le milieu communautaire dont les conditions en emploi se sont dégradées (manque de financement, épuisement professionnel, précarité, etc.). Le gouvernement doit investir dans le financement des groupes pour améliorer le sort des milliers de femmes qui y travaillent.
Nous tenons aussi à rappeler que la contribution des femmes au monde du travail ne doit pas se vivre dans des conditions injustes et inadmissibles perpétuant des cas d’abus, de harcèlement, de racisme, de disparité de traitement, d’iniquité, de précarité et de pauvreté. Le 8 mars, c’est plus qu’une date pour commémorer l’apport des femmes, c’est un devoir de mémoire pour toutes les luttes passées, présentes et à venir.
Manon Brunelle pour Illusion-Emploi de l’Estrie
Line Marcoux pour la Table d’action contre l’appauvrissement de l’Estrie $
Viviane Doré pour ConcertAction Femmes Estrie
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