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Rencontre entre l’art, la science et les valeurs Cittaslow
Évoluant dans un atelier éphémère aménagé dans l’ancien édifice de Billots-Sélect, Nicolas Lareau s’affaire depuis le 1er octobre à la création d’une gigantesque murale de 40 x 10 pieds, qui sera installée sur le mur de la caserne incendie faisant face au lac Mégantic. L’artiste de Sherbrooke consacrera quelque 160 heures à son œuvre, qui sera complétée le 25 octobre et portera les valeurs Cittaslow en plus de revêtir une dimension scientifique.
Ce projet, qui s’inscrit dans la foulée des Journées de la culture à Lac-Mégantic, fait partie des neuf dossiers primés au Québec en plus d’être le seul en Estrie retenu dans le cadre du concours CovidArt lancé par le Scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion. Un honneur assorti d’un soutien financier rendant possible cette réalisation.
Pour ce projet initié par la Commission des arts, de la culture et du patrimoine (CACP) de la Ville de Lac-Mégantic, le concept de la murale a fait l’objet d’un échange entre l’artiste Nicolas Lareau et des représentants de la CACP. Parmi les ingrédients de base, la désignation Cittaslow, accordée à Lac-Mégantic en 2018.
«Ça m’a inspiré beaucoup parce que Cittaslow est un mouvement que j’affectionne: le bien-vivre, prendre plus son temps, moins être dans la productivité… Ça me parle beaucoup cette thématique liée à la communauté, la nature et l’environnement», transmet celui qui évolue dans l’art visuel depuis une quinzaine d’années, les dix dernières étant principalement consacrées à des œuvres muralistes.
«Ce que j’aime dans la peinture murale, c’est d’avoir un canevas qui t’offre beaucoup plus de latitude. C’est aussi lié à mon parcours; avant, je faisais beaucoup d’art mural de type graffiti. C’est comme un cheminement de l’art extérieur vers l’art mural. Ça permet d’être plus accessible, de joindre davantage de gens. C’est aussi un travail «sportif», qui demande du mouvement. Et j’aime quand ça bouge!», partage Nicolas Lareau, qui qualifie son style de graphique, empruntant un langage de composition de nature géométrique et très découpé. L’acrylique et la peinture en aérosol sont ces médiums de prédilection.
Tel que prescrit dans les critères établis, le projet CovidArt vise une collaboration entre les artistes, les scientifiques et les populations locales. Ici, la chercheure en psychologie Kim Lavoie a participé à la réflexion précédant la création de l’œuvre de Nicolas Lareau. «Le titre temporaire de la murale est Nouvelle direction. On est dans une nouvelle vision qui rejoint celle de la scientifique Kim Lavoie, à savoir qu’il faut revoir notre façon d’être ensemble, tout en respectant les distances. Toutes nos habitudes et nos comportements visant à se rapprocher sont basés sur la proximité. En raison de la pandémie, il faut revoir cette façon de faire, tout en conservant cette chaleur humaine, pour ultimement nous protéger», décrit M. Lareau, qui s’est inspiré de cette réalité pour représenter certains éléments de communication… qui seront uniquement dévoilés une fois la murale complétée.
Le public pourra voir l’artiste à l’œuvre les 17 et 18 octobre. Au même moment, des élèves de la polyvalente Montignac prendront part à la création d’une autre murale, sous la supervision de l’artiste en arts visuel sRachel Robin. Les artistes en herbe auront préalablement suivi quelques ateliers, certains sous la direction de Nicolas Lareau.
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