Actualités
Culture
Opinion
Sports
Meurtre au 2e degré: l’état mental de l’accusé évalué au site Bowen
Une évaluation de l’état mental de Mathieu Maheu-Dumont, 33 ans, accusé du meurtre au 2e degré d’Alexandre Giroux, le matin du 21 mars, à Lac-Mégantic, a été confiée aux professionnels du CHU site Bowen, à Sherbrooke, par le juge Paul Dunnigan de la Cour du Québec, afin de déterminer l’aptitude de l’accusé à subir son procès.
Lors de sa comparution, le 31 mars, au palais de justice de Lac-Mégantic, Mathieu Maheu-Dumont participait en visioconférence depuis le centre de détention Talbot de Sherbrooke. Le juge a accepté la requête de la défense, assurée par les avocats Christian Raymond et Michel Dussault, et ordonné que «la personne qui procédera à l’évaluation de l’accusé dépose son rapport au tribunal sans délai, après que l’évaluation ait été complétée.» Le retour de l’accusé est prévu pour le 14 avril, cette fois encore en visioconférence. Le rapport d’évaluation psychologique sera alors analysé.
La Couronne, représentée par Me Isabelle Dorion, s’était auparavant objectée à sa remise en liberté en attendant son procès.
Rappelons qu’à la demande du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), la Sûreté du Québec a été déchargée du dossier au profit du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le temps que cinq enquêteurs du BEI analysent les circonstances de l’intervention policière ce matin-là.
Le 28 mars, le BEI s’est saisi du dossier suite à des renseignements obtenus à l’effet que, le 18 mars, donc trois jours avant le meurtre, une employée d’une compagnie d’assurance aurait communiqué avec la SQ et parlé avec un policier pour lui rapporter qu’un de ses clients aurait tenu des propos inquiétants, menaçant notamment de s’en prendre physiquement à quelqu’un. Et le 21 mars au matin, c’est ce même client, Mathieu Maheu-Dumont, qui s’est présenté sur son lieu de travail, au département d’expédition d’une usine de la rue Villeneuve, pour agresser mortellement la victime au moyen d’une arme blanche. À l’arrivée des premiers secours, l’homme était décédé et le principal suspect avait fui les lieux. Les policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à son arrestation à son domicile, rue Jolliet.
À lire aussi
0 commentaire
![Paroles aux lecteurs](https://echodefrontenac.com/images/pub/paroles-aux-lecteurs.jpg)
-
Il y a des limites au manque de reconnaissance!
27 juin 2024
-
Raddar absent des petites localités
28 mai 2024
-
Mauvaises pratiques de gestion au CSSS des Hauts-Cantons
22 mai 2024
{text}