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Pour un accès durable à l’hébergement de longue durée en Estrie
Le besoin de places en hébergement de longue durée devient chaque jour plus criant. En date de décembre 2024, 236 personnes étaient en attentes d’une place en CHSLD dans la région. Derrière ces chiffres se trouvent des aînés vulnérables, des familles inquiètes et un réseau public à bout de souffle.
Le gouvernement a exprimé une volonté claire d’augmenter le nombre de places disponibles. Nous partageons, d’ailleurs pleinement cet objectif. Mais si l’on souhaite réellement répondre à cette demande, il est impératif de consolider le financement de la composante immobilière des établissements privés conventionnés.
Depuis plus de 65 ans, les établissements privés conventionnés contribuent activement à offrir des milieux de vie humains, sécuritaires et de qualité aux aînés. Nous sommes prêts à faire davantage. Nos membres ont même proposé un projet ambitieux : revitaliser 2 000 lits existants et en créer 1 000 supplémentaires, en s’inspirant des meilleurs modèles actuels d’hébergement, notamment celui des maisons des aînés. Ce projet, qui permettrait une transformation durable du parc immobilier, repose toutefois sur une condition incontournable: une révision des règles de financement immobilier.
Aujourd’hui, la compensation versée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour la mise à disposition des immeubles est largement insuffisante. Elle est bien en deçà de la valeur locative marchande, et ne suit ni l’inflation ni les réalités du marché immobilier québécois.
Résultat : plusieurs établissements ne peuvent ni moderniser leurs installations ni envisager d’agrandir leur capacité d’accueil.
Le Québec ne peut pas se permettre une vision à court terme. Les défis démographiques sont devant nous. D’ici 2031, une personne sur quatre aura 65 ans ou plus. Cette réalité doit se traduire par des actions concrètes dès maintenant. Réviser le financement immobilier des établissements privés conventionnés n’est pas un luxe : c’est une condition de succès pour toute stratégie d’expansion de l’hébergement de longue durée.
L’AEPC a multiplié les représentations au gouvernement depuis 2023 pour sensibiliser les autorités à ce décalage criant entre la volonté politique de créer des places et les moyens réels octroyés aux établissements. Il est temps de faire de cette composante un véritable levier d’action, et non un frein.
Nous ne demandons pas l’impossible. Nous demandons que les règles de financement tiennent compte des coûts réels de développement, de rénovation et d’entretien du parc immobilier, afin que les établissements privés conventionnés puissent pleinement jouer leur rôle de partenaires du réseau.
Annick Lavoie, directrice générale de l’Association des établissements privés conventionnés (AEPC)
Depuis plus de 65 ans, les établissements privés conventionnés contribuent activement à offrir des milieux de vie humains, sécuritaires et de qualité aux aînés. Nous sommes prêts à faire davantage. Nos membres ont même proposé un projet ambitieux : revitaliser 2 000 lits existants et en créer 1 000 supplémentaires, en s’inspirant des meilleurs modèles actuels d’hébergement, notamment celui des maisons des aînés. Ce projet, qui permettrait une transformation durable du parc immobilier, repose toutefois sur une condition incontournable: une révision des règles de financement immobilier.
Aujourd’hui, la compensation versée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour la mise à disposition des immeubles est largement insuffisante. Elle est bien en deçà de la valeur locative marchande, et ne suit ni l’inflation ni les réalités du marché immobilier québécois.
Résultat : plusieurs établissements ne peuvent ni moderniser leurs installations ni envisager d’agrandir leur capacité d’accueil.
Le Québec ne peut pas se permettre une vision à court terme. Les défis démographiques sont devant nous. D’ici 2031, une personne sur quatre aura 65 ans ou plus. Cette réalité doit se traduire par des actions concrètes dès maintenant. Réviser le financement immobilier des établissements privés conventionnés n’est pas un luxe : c’est une condition de succès pour toute stratégie d’expansion de l’hébergement de longue durée.
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Nous ne demandons pas l’impossible. Nous demandons que les règles de financement tiennent compte des coûts réels de développement, de rénovation et d’entretien du parc immobilier, afin que les établissements privés conventionnés puissent pleinement jouer leur rôle de partenaires du réseau.
Annick Lavoie, directrice générale de l’Association des établissements privés conventionnés (AEPC)
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