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Plaidoyer sur l’importance de ne pas renoncer à son intelligence
Jocelyn Lanouette (Photo Claudia Collard)
La plupart des gens finissent par renoncer à leur intelligence. Cette phrase prononcée par un professeur de philosophie, à l’époque où il fréquentait le Cégep, a toujours accompagné Jocelyn Lanouette. Une phrase qui s’est révélée au cœur d’un échange animé par l’auteur du roman Clochard, une lect
Serge a aussi un don pour l’écriture, qu’il exerce tout au long du roman écrit à la première personne. Pour l’auteur, également professeur de français et photographe professionnel, l’intelligence va au-delà du parcours académique. « Certains aiment être encadrés et d’autres ont besoin d’être plus déjantés pour avancer. Entre l’école et la réalité, il y a un espace plus ou moins grand pour chacun ».
Les échanges avec les élèves ont beaucoup porté sur l’importance de choisir des activités qui n’ont pas comme unique but de divertir. « Quel est le sens d’une vie si courte dans un univers infini ? Je pense que la vie nous apprend la distraction facilement. J’attends d’un livre qu’il me nourrisse, même chose avec un film. Je suis exigeant ; ça m’arrive souvent de lire un roman et de m’arrêter au bout de 20 pages. Quand j’écris, il faut que je m’intéresse moi-même », partage celui qui juge important de laisser au lecteur un espace à l’interprétation. « Il faut respecter le lecteur. Respecter le lecteur, c’est faire appel à son intelligence », ajoute l’auteur domicilié à Melbourne, en Estrie.
Son livre, publié en 2016, a été écrit dans le souhait « qu’il divertisse et qu’il nourrisse. Pour moi ça allait de soi. C’est ma démarche quand j’écris. Je comprends très bien qu’on ait besoin de divertissement. Ce que je trouve, par contre, c’est que dans tout le divertissement offert, il n’y a pas assez de nourriture. Ça manque de substance. On ne me prendra pas pour un imbécile ; je ne renoncerais pas à mon intelligence ».
Clochard se déroule à Montréal avec le printemps érable de 2012 comme toile de fond. On y retrouve notamment des extraits d’« articles » rédigés par Serge dans le « Journal des itinérants », qui offrent un survol historique de cette révolte étudiante. On perçoit aussi cette indignation chez Jocelyn Lanouette, qui a fait mention des inégalités sociales exacerbées depuis l’élection du président Trump. Et de l’importance de s’y opposer en changeant nos habitudes de consommation.
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