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Lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau
Monsieur le premier ministre,
Je vous ai transmis une lettre en date du 26 avril 2017, vous exprimant mon opposition à votre projet de loi sur la législation du cannabis. Je vous suggère de soumettre ce projet à un référendum national. Je n’ai reçu aucun accusé réception de votre part, contrairement à plusieurs à qui j’avais transmis copie de
cette lettre.
Quelle logique vous pousse à faire adopter cette loi? Vous prétendez que ce fléau de la consommation du cannabis par les jeunes ne peut s’enrayer autrement. Allons-nous donc légaliser tous les fléaux de cette terre? Le gouvernement devrait mettre tous sesefforts et ses argents pour informer la population des effets néfastes de cette drogue.
Notre société est rendue à approuver des investissements de nombreuses entreprises pour créer des emplois et favoriser l’économie de certaines régions. Vous devriez cesser d’écouter vos amis libéraux de certaines compagnies qui salivent à l’idée d’engranger d’importants profits pour leurs sociétés, qui veulent maintenant produire du cannabis à des fins récréatives.
Comment expliquer aussi l’idée de permettre la culture personnelle de quatre plants d’un mètre dans sa maison ou sur sa propriété? Qui va aller surveiller si la loi est respectée? Vous allez augmenter les dossiers de cour avec toutes les infractions et les peines qui sont prévues à votre projet de loi.
Vous devriez lire un article de La Tribune du 19 juin 2017, écrit par des médecins psychiatres de la région, où l’on relate la déchéance d’une jeune fille qui a consommé du cannabis l’été passé. Elle devait entrer à l’université en architecture à l’automne. La vie de Léa a été brisée par quelques joints.
Une étude récente d’une équipe de l’Université de Montréal a démontré que la prise régulière de cannabis augmente le risque de maladie mentale chez certains adolescents.
Je crois sincèrement Monsieur Trudeau que vous courez à votre perte en agissant ainsi et ce, au détriment des provinces qui hériteront des problèmes liés à la santé, à la sécurité et à la poursuite des infractions qui augmenteront substantiellement.
Nous ne devons jamais banaliser la consommation de cette drogue et nous devrions combattre cette calamité par tous les moyens et non par sa légalisation.
Jean-Claude Boutin, avocat
Lac-Mégan
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