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Des artisans le pied sur l'accélérateur
Sonia Roy, William Leclerc, Jean-François Bussière et Vanessa Isabelle-Roy.
La seconde édition du Fabcamp, qui réunissait au CSM plus de 150 artisans de partout au Québec le 12 octobre, marquait aussi une fin de parcours pour la première cohorte de l’Accélérateur de Quartier Artisan. Une formation riche en apprentissages, qui a permis aux principaux intéressés de se positionner avantageusement en faveur du développement de leur entreprise respective.
Donnés entre février et octobre au Centre Magnétique de Lac-Mégantic, les six modules de formation de l’Accélérateur feront l’objet d’une récidive et les inscriptions débutent maintenant. Chose certaine, les membres de la première cohorte rencontrés par l’Écho sont des ambassadeurs de choix à l’endroit de cette initiative.
«Cette formation m’a été très bénéfique. Ça m’a permis d’éclaircir la vision de mon entreprise, de bâtir un plan de stratégique de développement et aller chercher du financement», partage William Leclerc, propriétaire de l’entreprise Ebenor Percussion de Saint-Romain. Grâce aux 13 000$ obtenus, ce concepteur d’instruments de percussion haut de gamme pourra mettre en place ses stratégies de croissance, dont le développement d’outils de vente en ligne. «Ça va permettre à mon entreprise de passer à une vitesse supérieure.»
Vanessa Isabelle-Roy de Fotofibre, a de son côté pu définir l’image de marque et le site web de son entreprise, en plus d’établir sa vision de développement à plus long terme. L’Accélérateur a aussi eu des effets positifs sur sa confiance. «Je suis une personne très gênée dans la vie. Maintenant que j’ai de nouvelles connaissances, c’est plus facile. J’ai aussi fait une semaine de comptabilité qui m’a permis de constater la bonne santé financière de mon entreprise, ce qui a aussi augmenté ma confiance. Les chiffres m’ont toujours intimidée mais, en m’y consacrant assidûment, je me suis rendue compte que je m’inquiétais pour rien, que je n’avais pas à avoir peur de l’inconnu», confie celle qui fait de l’impression textile à partir de photographies.
Jean-François Bussière se considère encore en démarrage. Le propriétaire d’Atelier Bussière de Lac-Drolet transmet que son adhésion à la formation de l’Accélérateur fait en sorte qu’il dispose désormais «d’assises solides qui vont me permettre me développer dans les prochaines années.» Ses contacts avec d’autres artisans entrepreneurs lui ont par ailleurs permis d’éviter des erreurs et de dénicher un nouveau point de vente à Montréal pour ses produits artisanaux distinctifs en pierre. «En plus du bagage de connaissances qu’on acquiert, toute cette synergie nous amène à un autre niveau.»
«L’Accélérateur de Quartier artisan m’a donné la certitude que ça se peut. Je ne viens pas d’un milieu d’affaires, ça n’est pas non plus dans moi mais ça se peut. Il y a aussi tout le réseau de contacts que j’ai créé, cette plus grande confiance en mes capacités… C’est un cadeau immense que j’ai reçu. En tant qu’artistes, les chiffres ne sont pas notre tasse de thé. Mais cette formation, constituée de pierres solides, m’a permis d’aller de l’avant et de confirmer ce que je devais faire pour y arriver», témoigne pour la part Sonia Roy, dont l’entreprise So Meow se spécialise dans les illustrations de chats anthropomorphiques.
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