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L'art abstrait vu par Joan Fullerton

À l’avant, Louise Latulipe, Angèle Rivest, Diane Boulet, France La Pointe, Joane Bolduc, Cécile Fortin, Céline Corriveau et l’artiste Joan Fullerton. À l’arrière, Maryse Boucher, Lise Boilard, Gayle Yaksih, Jacques Cloutier, Lucie Michel, Christian Pépin et Charles Rodrigue.
Une formation animée par l’artiste peintre américaine Joan Fullerton a réuni une quinzaine de participants de la région durant cinq journées, donnant lieu à une riche exploration de l’art abstrait. Au-delà des tableaux produits, les ateliers étaient axés sur le processus créatif, avec pour guide l’intuition plutôt que la planification.
Donnée du 29 septembre au 3 octobre dans les locaux de l’OTJ de Lac-Mégantic, cette formation offerte en collaboration avec l’Atelier les Pignons Jaunes a été initiée par les artistes peintres Diane Boulet et France La Pointe.
Lors de la visite de l’Écho, le 1er octobre, l’exercice consistait en la création d’un tableau à partir d’une seule couleur primaire. Pour Joan Fullerton, un tel défi permet de démontrer à quel point il est possible d’aller loin avec une déclinaison de teintes. «Si tu utilises juste une sorte de rouge, c’est comme du «Kool-Aid». Mais lorsqu’il y en a plusieurs, c’est comparable à du vin français de grande qualité», décrit l’artiste domiciliée à Denver au Colorado. «Peindre constamment avec plusieurs couleurs peut rendre paresseux. Il est plus gratifiant d’utiliser une variété de la même couleur, d’y trouver les contrastes», ajoute-t-elle.
Chaque participant aux ateliers de Mme Fullerton a réalisé six tableaux au terme de la formation, soit deux lors de chacune des trois premières journées, les deux suivantes étant consacrées au peaufinage des œuvres. Les toiles produites ont fait l’objet d’échanges entre les participants, donnant lieu à l’émergence de nouvelles idées chez les membres du groupe.
Qu’il s’agisse d’expérimenter les textures ou de découvrir une nouvelle façon d’exercer son art, les participants étaient invités se laisser aller, sans contrainte ni but précis. «Je donne les mêmes consignes de départ à tous mais les tableaux sont très différents les uns des autres. Parce que chaque artiste est unique et fait les choses à sa manière. Pour moi, le processus de création est comparable à un jeu d’enfant. On peint sans penser, sans avoir une idée où ça va nous mener. Tu peux te sentir perdu, devenir nerveux mais tu dois lâcher prise. C’est là que se situe la véritable créativité; à partir de rien, les choses arrivent. C’est un travail intuitif, où la seule règle, c’est qu’il n’y pas de règle. Cette façon de peindre fait en sorte que l’art n’est pas un produit mais un processus. En bout de piste, ça donne habituellement un très bon produit mais ce n’est pas le but», partage Joan Fullerton.
Cette dernière a particulièrement apprécié son expérience à Lac-Mégantic. «Tous les élèves ont l’esprit ouvert, sont motivés à sortir de leur zone de confort, à repousser leurs frontières. C’est tellement merveilleux d’être ici!»
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