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Nouvelle aide financière pour les promoteurs privés
À ce jour, 68% des terrains du centre-ville n’ont pas trouvé preneur.
Si les programmes d’aide financière mis en place afin de soutenir la reconstruction ont permis la venue de nouveaux bâtiments au centre-ville de Lac-Mégantic, on peut aujourd’hui parler de stagnation. À ce jour, 68% des terrains de ce secteur n’ont toujours pas trouvé preneur. C’est devant ce constat que la Ville vient de mettre sur pied une nouvelle aide financière pour les promoteurs, correspondant à 12% de la valeur foncière de tout nouveau projet.
Une somme d’un million de dollars prise à même les sommes reçues du recours collectif sera dédiée au nouvel incitatif financier. Une mesure rendue nécessaire en raison d’un ralentissement, qui s’explique notamment par des coûts de construction de 12% plus élevés qu’à Sherbrooke ou Saint-Georges en raison de l’éloignement de Lac-Mégantic. À cela s’ajoutent une évaluation foncière moindre que dans les grandes villes et des taxes municipales qui ne risquent pas de diminuer dans les prochaines années. C’est qu’à titre de ville-centre, Lac-Mégantic est propriétaire d’infrastructures importantes et sa population n’augmente pas proportionnellement au coût de la vie. Enfin, le revenu familial médian, plus faible que dans les grands centres, force les propriétaires d’immeubles à demander des loyers plus bas, allongeant d’autant le retour sur l’investissement.
Le peu d’aide financière disponible, voire l’absence de celle-ci, figure parmi les facteurs qui font en sorte que certains projets tardent à voir le jour. C’est notamment le cas de la capitainerie (projet pour lequel des discussions sont entamées), de l’Institut en culture et sécurité industrielle (ICSIM) et de certains projets d’immeubles locatifs. Aucune annonce officielle concernant la construction d’un hôtel, mais le projet avance, confirme la mairesse. «Le promoteur travaille actuellement à attacher son financement et à faire effectuer des analyses de sols», indique-t-elle.
Pour Julie Morin, l’attractivité et même le sentiment d’appartenance risquent de diminuer si rien n’est fait. «Nous devons passer à l’action si nous voulons accélérer le rythme de la reconstruction. Nous allons ainsi créer de la valeur et permettre aux citoyens de se réapproprier le centre-ville», a transmis Julie Morin mardi, lors d’une rencontre de la Ville avec la presse locale, à laquelle participaient également des intervenants d’organismes de développement économique.
Pour la Ville, le retour sur l’investissement se fera en six ans et demi, deux de plus s’il s’agit d’une construction LEED ou Novoclimat, le programme de crédit de taxes municipales s’appliquant toujours dans ces cas. Mme Morin ajoute que des démarches sont encours auprès des paliers provincial et fédéral afin que leurs programmes d’aide respectifs soient adaptés à la réalité d’aujourd’hui, ce qui permettrait de bonifier l’enveloppe dédiée à la nouvelle aide financière.
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