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Vision d’avenir pour le Pavillon de la Faune
François Côté, copropriétaire du Pavillon la Faune.
Le projet est audacieux. Les nouveaux propriétaires du Pavillon de la Faune à Stratford, François Côté et son partenaire Éric Long-pré, ont déjà commencé la transformation du site dont ils ont fait l’acquisition en mai dernier. À 80 ans, le fondateur Jean-Luc Couture peut désormais occuper son temps à loisir comme jeune retraité, puisque l’œuvre de toute sa vie est entre bonnes mains.
En attente d’un acheteur depuis neuf ans déjà, le Pavillon de la Faune est aujourd’hui sauvé. «Sauver les meubles et l’immeuble était la première étape, sinon toute la collection du fondateur risquait d’être démantelée», raconte François Côté en entrevue. Entre leurs mains, le Pavillon de la Faune, avec ses quelque 250 bêtes naturalisées et sa trentaine de dioramas différents, va prendre un nouvel élan, pour devenir à moyen terme une destination touristique majeure pour la région.
Le lieu a déjà subi des transformations et viré plus au vert, mais les étapes de développement à venir vont amener le visiteur dans une expérience immersive qui en mettra davantage plein la vue. L’automatisation du Pavillon, la robotique, les hologrammes, un visuel amélioré, des effets spéciaux son et lumière, le magasinage est commencé pour le choix d’une firme multimédia qui concrétisera le Pavillon 2.0. D’abord, bonifier une expérience déjà pas mal bien implantée au fil des années par M. Couture.
«Personne ne peut arriver à la cheville de M. Couture. Il l’a fondé ce Pavillon, il lui a donné tout le réalisme. Il lui est arrivé encore cet été de partager sa passion avec les visiteurs. On ne peut que lui rendre hommage. C’est même un pur bonheur de le voir faire, de l’entendre parler de son bébé», intervient Amélie, la conjointe de François. Mais bientôt, par étapes, le Pavillon de la Faune sera au centre d’un projet touristique à plus grand déploiement.
Remettre Stratford sur la carte
Dans les dernières années, sans marketing ni publicité, le Pavillon a accueilli en moyenne entre 10 000 et 12 000 visiteurs. La moitié de ce que le Pavillon et le Centre d’observation pouvaient recevoir comme achalandage dans les premières années, avec l’offre de la croisière sur le lac Aylmer. À une certaine époque, le Pavillon de la Faune faisait miroiter Stratford et la région jusqu’en Europe et en Asie.
Avec des investissements uniquement privés jusqu’à maintenant, le plus urgent a été réalisé, dont le toit qui a été refait et l’intérieur rafraîchi, ainsi que le système de géothermie qui pourrait céder la place à l’énergie solaire et éolienne.
Dans les cartons des promoteurs, la phase 2 sera de faire revivre les croisières sur le lac Aylmer. «On se fait tout le temps demander s’il y a encore la possibilité de faire la croisière, alors que cette offre a cessé en 2012! On va les relancer. Le bateau qu’on veut acheter sera électrique, vitré, avec une capacité de 25 à 50 passagers.»
La phase 3, la construction d’une auberge haut de gamme au bord de l’eau avec une terrasse offrant des bières de microbrasserie. «Le haut de gamme est notre niche, avec un service impeccable. Il y a présentement un gros manque d’hébergement touristique autour du lac Aylmer et en région. Dans un horizon de trois à cinq ans, nous pouvons créer ici un micro Tremblant, avec le Pavillon de la Faune comme épicentre!» Rien de moins.
Dans la jeune cinquantaine, le père de trois enfants installé avec sa famille à Stratford depuis 2012, voit tout le potentiel qu’offre le Pavillon de la Faune et le lac Aylmer dans la future carte touristique.«Un projet audacieux, oui certes, mais en tant que membre du Cercle des gens d’affaires de Stratford, je voulais apporter ma contribution.»
Depuis déjà plusieurs mois qu’il travaille, lui et son partenaire, au financement du projet. En collaboration avec la MRC du Granit, la municipalité de Stratford, les organismes de développement de la région et le gouvernement du Québec. «C’est un amalgame de produits et services qu’on souhaite offrir aux touristes et aux résidents de la région. L’objectif est de retenir la clientèle plus longtemps.»
Jean-Luc Couture habite encore avec son épouse la maison qui se trouve à l’entrée du Pavillon. «En achetant le Pavillon, nous avons aussi acheté la maison. Dans deux ou trois ans, rendus à la phase 4 du projet, nous avons comme projet de la défaire et de construire à la place un genre de «outlet», un point de vente pour les produits et l’artisanat locaux et régionaux haut de gamme et les importations.»
Stratford s’apprête à vivre de grands changements.
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