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Opinion
Territoire d’une parole libérée

Natasha Kanapé
Elle dit les mots de ses ancêtres et libère la parole des précédentes générations, dont la langue et la culture ont été opprimées au nom d’une prétendue civilisation. Natasha Kanapé slame sa poésie, qui parcoure ses terres innues et l’ensemble du territoire autochtone.
Ses paroles partagent aussi l’immensité de la nature, transportant le public dans un environnement d’arbres, de rivières et de caribous. C’est un public réduit mais bien présent qui s’était déplacé pour l’entendre, le soir du 6 novembre à la Salle Montignac.
Au-delà de la dénonciation de l’oppression, qui persiste encore aujourd’hui, c’est aussi de guérison et d’espoir dont il est question dans le spectacle Nui Pimuten-Je veux marcher. Une guérison qui devra passer par la fin des atrocités, comme celles qu’a subies Joyce Echacan le 28 septembre dernier. Ma vie tient entre les vagues comme un rocher sans son littoral. La rive sous mes pieds. C’est le fond de l’océan… Extrait du poème que Natasha Kanapé a composé en hommage à cette femme attikamek dont la vie s’est arrêtée à l’âge de 37 ans.
Cette guérison, dont parle Natasha Kanapé, est à la fois personnelle et collective. Comme cette guérison, l’artiste se tient debout, devant la tempête, combinant force et fragilité pour triompher de l’adversité. Cette soirée était un moment touchant d’humanité.
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