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Une conclusion gagnante chez Tafisa
Les travailleurs syndiqués de l’usine Tafisa ont ratifié dans une proportion de 75% l’entente de principe intervenue samedi dernier avec l’employeur.
Les travailleurs syndiqués de l’usine Tafisa ont ratifié dans une proportion de 75% l’entente de principe intervenue le 13 novembre avec l’employeur, mettant ainsi fin à un conflit qui aura duré tout au plus quatre jours.
«C’est une bonne entente qui reflète bien les attentes que nous avions en matière de rattrapage et d’augmentations salariales. La solidarité et la détermination de nos membres nous auront permis d’obtenir ces gains», a affirmé Martin Boulanger, président de l’unité de Tafisa à la section locale 299 d’Unifor.
Parmi les gains obtenus, un rattrapage salarial de 2$/heure pour les salariés de la production et de 5$/heure pour les salariés de la maintenance, des augmentations salariales de 3% pour les trois premières années et 2,75% les deux dernières années et un montant forfaitaire de 750$ pour certains salariés de la production. La dernière convention collective avait expiré le 24 septembre dernier.
«On est très heureux de cette conclusion, avec ce contrat de travail de cinq ans (jusqu’en septembre 2026). Cela prédispose bien pour les projets futurs», d’affirmer de son côté le président-directeur général de Tafisa Canada, Louis Brassard.
Soulignant la façon ordonnée dont s’est déroulée la courte grève et la reprise des opérations, dimanche, Louis Brassard insiste sur le maintien durant la grève d’une bonne communication «ouverte et franche» avec la partie syndicale. «Nous, on souhaitait reconnaître la contribution de nos employés aux succès de l’entreprise. Et on ne peut pas se le cacher, les enjeux de la main-d’œuvre sont importants, tant pour la rétention de nos employés que pour le positionnement de Tafisa», dans un marché nord-américain de plus en plus concurrentiel avec l’ouverture, ces trois dernières années, de trois usines «de la trempe de Tafisa» sur le territoire américain.
«Dans les derniers mois, la pandémie a fait en sorte que des gens ont reconsidéré leurs choix de vie. Le roulement de main-d’œuvre a été plus important, mais il faut reconnaître que nos salaires sont plus élevés qu’ailleurs et qu’il n’y a pas beaucoup de postes ouverts», poursuit le président de Tafisa.
Il a noté en début de semaine un climat de travail «positif» à l’usine, ce qui augure bien, puisque d’autres projets de développement sont en vue. «Ça prédispose bien. Dans notre industrie, si on n’investit pas, si on choisit le statu quo, c’est une fin annoncée. Nous avons en main un contrat de travail gagnant-gagnant, pour nos employés et pour la communauté.»
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