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Becoming Chelsea: déroutant d’ingéniosité

Becoming Chelsea: déroutant d’ingéniosité  - Claudia Collard : Culture Théâtre

Les comédiens Sébastien René (Chelsea) et Stéphane Brulotte (Max). (Photo Yanick Macdonald)

Bradley Manning qui devient Chelsea Manning. Dans l’ordre et le désordre, on assiste aux étapes de la vie de cette figure médiatisée; son enfance, son passage dans l’armée, son séjour en prison, son présent de conférencière… Des rencontres où le réel et l’inventé cohabitent dans un décor ingénieux, où l’économie de mouvement met de l’avant la force des mots.

La pièce Becoming Chelsea, production du Théâtre des 2 Mondes écrite par Sébastien Harrison et mise en scène par Eric Jean, présentée le 24 novembre à la Salle Montignac, ouvre un espace sur les perceptions. Celle que le personnage principal a de lui-même et celles des spectateurs, le décor créant jeux d’ombre et de miroirs, alternant entre transparence et opacité. C’est déroutant et on aime ça. 

«J’aime beaucoup les cassures de rythme, les ruptures de ton, quand ça déstabilise, quand c’est découpé comme un vidéoclip, avec une certaine nervosité», a partagé le metteur en scène Eric Jean, lors d’une rencontre avec les spectateurs au terme de la pièce.

Conçu sur mesure pour Sébastien René (Chelsea Manning), le récit permet de constater l’immense polyvalence du comédien. Modulations dans la voix et la gestuelle, rapidité de changement de costume, il passe d’une facette de son personnage à l’autre avec une instantanéité époustouflante.

Dans le décor évoquant une cage d’ascenseur, évoluent aussi Max (Stéphane Brulotte), en mission commandée, sa copine Fiona (Émilie Gilbert), demeurée à Londres et Namir (Charbel Hachem), le photographe de Reuters tué en Afghanistan. Les deux premiers sont fictifs mais c’est le troisième, qui a réellement existé, qui revêt l’aspect le plus éthéré. Malgré les déplacements limités sur la scène, le public voyage sans problème entre les époques et les pays.

«Un ascenseur c’est comme une boite et le théâtre est une boite. Le concept de la boîte avec trois segments et des portes coulissantes, permet d’apparaitre et disparaitre en une fraction de seconde, de jouer sur les perceptions des spectateurs. C’était important de créer ces moments de magie», partage Eric Jean.

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