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Un intervenant volet jeunesse à l’Ensoleillée

Loïc Giguère, intervenant volet jeunesse à l’Ensoleillée. (Photo Claudia Collard)
En 2024, Loïc Giguère était stagiaire en éducation spécialisée pour l’Ensoleillée. Un passage qui l’a marqué pour la suite. «Je suis tombé en amour avec la mission. Pour moi la santé mentale est un aspect souvent négligé de la santé globale et il me parait nécessaire de la déstigmatiser au sein de la communauté. Parce que tout le monde a une santé mentale», partage celui qui est aujourd’hui intervenant du volet jeunesse pour la ressource.
Le volet jeunesse vise à soutenir les 16-35 ans rencontrant des problématiques ou des inquiétudes dans la vie courante. Bien que tous les intervenants de la ressource accueillent cette clientèle au sein du milieu de vie, Loïc est disponible les soirs de semaine et les samedis pour les rencontrer.
«On veut créer un espace juste pour eux avec un groupe d’entraide et des activités pour leur permettre d’échanger, d’élargir leur réseau social et de développer un sentiment d’appartenance», décrit Loïc.
Chez les jeunes, le constat est particulièrement alarmant en matière de santé mentale, 20% d’entre eux ayant un trouble anxieux diagnostiqué, soulève l’intervenant. «On ne compte pas tous les autres troubles et tous les jeunes qui vivent de la détresse sans que personne ne le sache. Ici, tout le monde est accueilli.»
Selon l’approche alternative qui caractérise l’Ensoleillée, nul besoin d’un quelconque un diagnostic pour venir ici. «On s’adapte beaucoup à la personne. Si quelqu’un, par exemple, vit de l’anxiété sociale, on va lui proposer d’abord des rencontres individuelles et aller progressivement vers le groupe, pas à pas, en respectant son rythme. D’autres iront directement vers un groupe, au sein du milieu de vie. On est aussi ouvert aux suggestions et aux besoins de chacun», fait valoir Loïc.
Celui qui termine actuellement sa formation collégiale en éducation spécialisée au Campus Lac-Mégantic se considère comme un accompagnant. «Je me vois à la même échelle que l’autre. Chaque personne nous apporte tellement qu’au final on grandit et on évolue ensemble. C’est ça l’approche alternative, être sur le même pied d’égalité. Je suis une épaule sur qui s’appuyer, je propose des stratégies d’adaptation en fonction de chacun. Ensuite on explore; c’est un travail d’équipe, de collaboration. Ici, on aide les gens à trouver leurs propres outils.»
Un sondage (disponible ici) est actuellement en cours auprès des 16-35 ans afin de créer un espace à leur image. «Nous souhaitons mettre en œuvre l’implication des jeunes au sein de notre organisme afin de favoriser l’accès à un soutien adapté en offrant des espaces sécuritaires et inclusifs pour l’échange et l’entraide», peut-on y lire.
En outre, une retraite en santé mentale d’une fin de semaine réunira 10 jeunes au mois d’août. Parmi les autres projets à venir, la réalisation d’un podcast qui abordera divers sujets en lien avec la santé mentale.
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