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Ce sera encore une bonne saison pour le hockey mineur
Les petits Sauro quittent le vestiaire pour sauter fièrement sur la glace, sous la surveillance des parents assis dans les estrades du Centre sportif Mégantic. Certains plus agiles que d’autres sur leurs patins. «Ceux que vous voyez avec un chandail rouge ont participé à l’école de hockey (du 12 au 16 août). Ils ont donc déjà une expérience de quelques semaines de patin. Et d’autres s’y trouvent pour la première fois, ce soir», commente Marc-André Nadeau, le nouveau président de l’Association du hockey mineur Lac-Mégantic. Un mercredi de fin d’après-midi vécu un peu comme une rentrée scolaire.L’appartenance à une équipe, un encadrement sportif, une nouvelle routine à apprendre. Et qui sait où les mènera ce début de parcours.
La saison 2024-2025 s’annonce intéressante, malgré l’impact créé sur le nombre de joueurs à la fin de la période officielle d’inscriptions, le 31 août, par les ententes et mésententes intermunicipales sur l’utilisation du plateau sportif. La carte d’accès loisirs est obligatoire et pas nécessairement remboursée au complet partout, en première couronne. Sans compter les coûts d’inscriptions au hockey remboursés eux aussi, parfois en partie, parfois au complet.
«Une famille de quatre personnes, deux adultes, deux enfants, qui font une activité ici, ça revient quand même à plus de 1 000$ juste pour la carte. Rendu là, c’est un pensez-y bien! Des parents se sont inscrits dans les dernières semaines.»
Ce soir du 4 septembre, 23 jeunes novices envahissent la patinoire, «le M-9 qu’on appelle.» Pour les plus jeunes, le M-7, qui est l’ancien Magh 1 et Magh 2, l’initiation au hockey, gratuit pour la première année. «Et demain (jeudi), c’est le début pour tout le monde.»
Oublions la politique municipale et parlons hockey. L’Association a pu construire sa grille de saison avec deux équipes par catégorie, de M-9 à M-18, sauf l’atome (M-11) qui connaît un plus fort contingent de joueurs et pourra entamer le calendrier avec trois équipes. Le M-18 (midget) regroupe les joueurs des niveaux 4 et 5 à l’école secondaire, et de la première année de cégep. Une vingtaine d’inscriptions au total, ce qui va permettre un nombre suffisant de joueurs. À ce stade, le hockey mineur perd de bons éléments au profit des collèges privés et des ligues de niveau triple lettres de l’extérieur. «D’autres sont passés à autre chose», signale Marc-André Nadeau.
L’objectif c’est d’aligner deux équipes par niveau, deux dans le M-11, deux dans le M-15 et M-18. «Dans certaines catégories on est limite, mais on espère que d’autres joueurs vont venir nous rejoindre.»
Est-ce que l’intérêt envers le hockey mineur diminue avec les générations? «Je ne suis pas prêt à dire que ça diminue. Quand on remonte à plusieurs années, il y avait peut-être plus de jeunes mais on conserve quand même une certaine stabilité qu’on avait avant.»
Donc, encore la possibilité de développer localement des joueurs de talent à partir du novice jusqu’au midget. «Oui, on a des joueurs de la région qui font partie de camps à l’extérieur. Par exemple Marc-Olivier Proteau qui fait partie du Midget AAA, Dany Roy au M-15, on en a trois de Mégantic qui sont au bantam AAA et un au pee-wee AAA. Certains font le choix d’aller dans un collège privé pour être capable de jouer dans du hockey scolaire, avec une formule où le hockey est intégré dans leur parcours académique. Le hockey mineur n’est pas sur le déclin, loin de là. «Il y a comme un regain, je dirais. Ça va en cohorte: pendant quelques années ça va bien, puis il y a comme une chute et puis ça revient. Comme un cycle!»
Marc-André en est à sa première année à la présidence du conseil d’administration. Sans parler de réelle difficulté de recruter des membres du ca. C’est pas tout le monde qui est intéressé à embarquer là-dedans parce que parfois on a à gérer des situations qui ne sont pas nécessaires.» Des parents qui se plaignent de ne pas avoir assez de temps de jeu? «Non, normalement on a une politique pour équilibrer le plus possible le temps de jeu. Durant la saison, ce genre de situation n’est pas supposé arriver. À l’Association, on demande à nos coachs d’équilibrer le temps de jeu. Ce n’est pas un problème qui est généralisé.»
Yannick Baillargeon à la direction
La question est posée: et l’attitude des parents dans les gradins? «En tant que c.a. on a décidé qu’au début de l’année on allait mettre ça au clair en partant. Voici comment que ça va fonctionner! Déjà à la première pratique on rencontre les parents. À partir du M-11, il n’y a aucun parent qui est sur la glace dans le camp d’entraînement. On ne veut pas avoir de situation où quelqu’un se met à dire : bon, on sait bien, le père est sur la glace, son jeune a plus de chance de passer. C’est pour ça qu’on a engagé Yannick Baillargeon, notre directeur des opérations hockey. Lui, il a de l’expérience. Ses gars jouent dans le peewee AAA à Sherbrooke. Une expérience de la gestion des sélections et du contact avec les parents. Il faut que ça soit clair et précis, que les parents sachent à quoi s’attendre. Yannick étant dans le monde du hockey depuis des années, c’est un ancien capitaine du Sauro. Et on a un protocole qu’on va présenter aux parents sur les façons d’agir. On se rend compte, plus il y a de zones grises, plus il y a des situations qui peuvent devenir un conflit. Quand c’est clair, le monde sait à quoi s’attendre. »
Et les filles dans tout ça? «On en compte quand même plusieurs. Ça se promène entre 0 et 2 ou 3 par catégorie. L’an passé, dans une équipe on avait quatre filles. Est-ce qu’on pourrait en avoir plus? On est tout le temps ouvert à ça. L’an passé on avait fait une journée hockey féminin et suite à ça, on avait des filles qui s’étaient jointes aux équipes; et on regarde pour le refaire cette année. Donc, oui il y en a mais est-ce qu’on pourrait en avoir plus? Oui.»
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