Actualités
Culture
Opinion
Sports
Résiliation de deux baux dans les condos commerciaux
D’autres commerçants ont déjà manifesté leur intérêt à l’endroit des locaux dont le bail a été résilié.
La difficulté d’obtenir un financement adéquat du ministère de la Sécurité publique a conduit à la résiliation de deux baux dans les condos commerciaux. Une résolution adoptée par les élus méganticois lundi a officialisé cette décision, prise par Jacques Bilodeau et Alexandre Lapointe, respectivement propriétaires de la Boutik Electrik et du restaurant Le Renato.
Les locataires avaient jusqu’au 31 août pour se prévaloir de la clause résolutoire pour résilier leur bail. «Ça ne veut pas dire que ces deux commerçants laissent tomber leur projet de réinstallation. Ils pourrait décider de se réinstaller dans un mois, s’ils obtiennent le financement et si le local est encore disponible», a transmis Colette Roy Laroche. La mairesse de Lac-Mégantic mentionne que d’autres promoteurs ont déjà manifesté l’intérêt d’occuper ces locaux, en plus de celui de la SAQ qui se relocalisera bientôt sur la rue Salaberry.
Jacques Bilodeau a été un des premiers à relocaliser temporairement son commerce après la tragédie. Également un des premiers à décider de se réinstaller définitivement dans un condo de la promenade Papineau. S’il s’est prévalu de la clause résolutoire lui permettant de résilier son bail le 27 août, c’est parce que les nombreuses démarches pour faire avancer son dossier n’ont pas donné les résultats escomptés. Chose certaine, son commerce n’ira pas dans les condos commerciaux.
«Comme le coût de mes aménagements initiaux était trop élevé pour cadrer dans les critères du programme de financement du ministère de la Sécurité publique, j’ai révisé mes plans et fait de grosses coupures; j’allais aussi réutiliser du matériel usagé. Malgré ça, il aurait fallu que je débourse un montant substantiel. À presque 60 ans, je n’ai pas envie de rembourser un emprunt sur 10 ans. Il faut aussi dire que dans mon créneau (articles de cuisine de moyen et haut de gamme), le marché est plus fragile», témoigne M. Bilodeau. Il se donne quelques semaines avant de prendre une décision sur l’avenir de son commerce, qui occupe pour l’instant un espace à l’intérieur de la quincaillerie Home Hardware, rue Laval.
Le propriétaire de Boutik Électrik déplore également que les locataires des condos commerciaux doivent inclure des éléments de base dans leur demande d’aide financière à la Sécurité publique, faisant considérablement monter le coût de la facture. «Lorsque tu loues un logement, tu n’as pas à payer l’installation électrique et le système de ventilation, ni construire ta salle de bain. Ces dépenses auraient pu être compensées par une baisse du coût du loyer. Ces locaux ne coûtent rien à la Ville; en plus, ils prennent de la valeur une fois aménagés.»
De son côté, Alexandre Lapointe, qui a résilié son bail le 26 août, a décliné l’offre d’entrevue proposée par l’Écho. Il a toutefois acquiescé à la requête de plusieurs médias par le passé, dont une à TVA en mai dernier, où il déplorait la lenteur du processus administratif.
À lire aussi
-
Actualités Immobilier
Pignons-sur-le-lac: les travaux bientôt amorcés
-
Culture Musique
Note parfaite pour l’illusion de Styx
-
Actualités Immobilier
Trente nouveaux logements abordables au centre-ville
-
Actualités Communauté
L’inauguration de l’immeuble Le Chevalier: la célébration d’efforts concertés
-
Culture Littérature
Enseignements humanistes au pied des monts
0 commentaire
- Un dernier plant de myriophylle à épis arraché
- Pignons-sur-le-lac: les travaux bientôt amorcés
- Mistral dans l’univers d’Astor
- Note parfaite pour l’illusion de Styx
- Trente nouveaux logements abordables au centre-ville
- L’inauguration de l’immeuble Le Chevalier: la célébration d’efforts concertés
- Nouveaux sentiers pédestres à Chartierville
-
Un gros chat noir
24 septembre 2024
-
Un devoir de mémoire et de vigilance
14 août 2024
-
Il y a des limites au manque de reconnaissance!
27 juin 2024
{text}