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Un livre réalisé par huit élèves de Fatima
Un pêcheur voit sa ligne prise au fond de l’eau. Au bout de celle-ci se trouve… un extraterrestre! Ce conte, publié dans un vrai livre, est le fruit du travail des élèves de la classe 012 de l’école Notre-Dame-de-Fatima. La résultante d’un projet mené l’hiver dernier par Marie-Ève Bélanger, qui vient de compléter sa formation universitaire en adaptation scolaire. Une expérience enrichissante à tous points de vue, partage la principale intéressée.
C’est parallèlement à son stage effectué de janvier à avril que Marie-Ève Bélanger a mené à bien cette initiative. «J’avais le goût de faire vivre quelque chose de spécial aux élèves; produire un livre et le rendre disponible à la Médiathèque, ce n’est pas une opportunité qui arrive souvent dans une vie. En même temps, ces élèves sont très intéressés par les histoires, très captivés par tout ce qui relève de l’imaginaire.»
Le pêcheur d’extraterrestre. C’est le titre du conte qui a pu voir le jour grâce à une aide financière obtenue dans le cadre du programme École en chantier de l’Université de Sherbrooke. Le même programme qui lui a permis de concevoir un journal avec les élèves de la classe 345 de l’école Notre-Dame-de-Fatima l’an dernier.
Question de s’imprégner du monde des livres, Marie-Ève Bélanger et les écoliers du groupe 012 ont effectué des virées à la Médiathèque Nelly-Arcan. En classe, on a eu droit à des lectures de contes suivies de périodes d’échange. Des activités propres au développement de l’esprit créatif de chacun des deux groupes formés pour l’occasion. «Les plus jeunes ont choisi les personnages, actions et lieux et les plus vieux les noms, vêtements, et personnalités», explique Marie-Ève. Elle et Ariane, la «doyenne» de la classe, ont œuvré à la confection du conte, relevant avec brio le défi de relier pêcheur, détective et extraterrestre dans une même histoire. Les illustrations sont signées de la graphiste Lydia Jacques, une amie de Marie-Ève.
«Ça vaut la peine de s’investir dans des projets comme ça! C’est motivant pour les élèves. Ils doivent effectuer des recherches, ce qui leur permet d’apprendre par eux-mêmes. C’est bon pour l’autonomie et la confiance en soi. Par ailleurs, le travail en sous-groupe favorise aussi un meilleur contact avec l’enfant. Il est plus facile de varier les méthodes, de répondre aux besoins particuliers. Tu peux aussi te permettre de t’amuser dans tout ça», transmet celle qui croit fermement au potentiel des élèves de classe adaptée. «En plus, ils sont tellement attachants! Ils ont un grand cœur, sont reconnaissants, sont toujours de bonne humeur… Il y a un esprit familial dans la classe. Ces élèves ont une étincelle qu’on ne retrouve pas ailleurs.»
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