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Les politiciens en apesanteur
Qu’on se le dise, qu’il s’agisse de politique municipale, provinciale ou fédérale, nos représentants n’ont plus les pieds sur terre. La Ville stagne pour ne pas dire qu’elle s’éteint. La catastrophe ferroviaire a anéanti notre ville et malgré quelques bons coups pour nous remettre sur pieds, nous demeurons vacillants et sommes guidés par des représentants sans vision et sans leadership. Je fais partie de la Coalition des citoyens pour la voie de contournement et après tous les efforts apportés par notre équipe pour expliquer une évidence, le dossier se retrouve dans les mains des politiciens, qui confortablement assis dessus, penseront de promettre une solution à la fin de leur mandat, quand vient le temps du catalogue des promesses électorales. J’espère que M. Garneau aura repris le chemin de l’espace, car je ne suis plus capable de supporter son inertie.
Il y a bon nombre de loyers non loués, de maisons à vendre et ce que l’on voit s’ériger rue Frontenac, c’est encore plus d’appartements à louer. Décidément, l’originalité n’est pas au rendez-vous. Les temps sont durs me direz-vous, je suis bien d’accord mais il ne m’apparaît pas que les priorités municipales soient tout à fait dans l’ordre. De nouvelles industries dans le parc industriel créeraient des emplois et augmenteraient le nombre de «citoyens». Ces mêmes citoyens seraient en mesure de louer appartement ou logement ou d’acheter une maison. Ces mêmes citoyens aideraient au commerce local qui en a grandement besoin.
Ces mêmes citoyens auraient peut-être une embarcation qu’ils mettraient à la marina municipale. Ils aimeraient profiter d’un «Colibri» à la mesure de la ville mais qui offrirait les services reliés à la marina. Mais non, ils ont droit à un espace de mauvaises herbes et éventuellement: «Un parc, un lac étoilé», distraction exubérante d’une saison. Tant de penseurs, tant de chargés de projets de «reconstruction» pour ne rien voir aboutir dans le parc industriel mais pour nous habituer au fait que le train fou qui s’autogère, lui, est là pour rester.
Les nouveaux gadgets, les distractions, les améliorations extérieures, ça compte je ne le nie pas, mais souvenez-vous que du temps de Rome, pour apaiser le peuple qui demandait d’être considéré, les dirigeants, pour les amuser et les distraire, leur ont donné 150 jours de jeux au Colisée. On ne nous dit pas ce qui s’est passé avec le peuple, quand les 150 jours de jeux furent terminés. J’imagine que le peuple avait encore faim.
André Lachapelle
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