Trudeau à l'écoute des leaders économiques

Accompagné de la ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, et de la mairesse de Lac-Mégantic, Julie Morin, le premier ministre Justin Trudeau a prêté attention aux nombreux projets qui lui ont été soumis pour la relance de Lac-Mégantic.

Malgré un horaire très chargé, son avion l’attendant à l’aéroport de Sherbrooke pour filer tout droit en direction du Nouveau-Brunswick où devaient l’accueillir les sinistrés des récentes inondations, le premier ministre Justin Trudeau aura passé tout l’avant-midi du 11 mai à Lac-Mégantic.

Peu après 11h15, il a participé, dans une salle de la gare ferroviaire, à une table ronde sur le développement régional, en compagnie d’élus et de leaders économiques. «Mégantic n’est pas seulement une place de tragédie, mais aussi une région de croissance, a-t-il énoncé en début de séance. Nous sommes ici pour pouvoir parler des projets pour l’avenir, de comment nous allons bâtir une communauté, une région encore plus forte. Le gouvernement fédéral est très intéressé à continuer de le faire avec vous.»

Tout comme la rencontre avec les élus avant la conférence de presse, la table ronde sur l’économie s’est déroulée en privé, sans la présence des médias.

«Après une première partie de l’entretien consacrée au rétablissement de la population, nous avons eu la chance de présenter une liste de différents projets et de passer des messages, confiait le président de la Société de développement économique de la MRC du Granit, Béland Audet. L’écoute était là, c’était vraiment friendly!»

Parmi les sujets abordés au cours de la rencontre qui s’est étirée sur 75 minutes, le projet hôtelier au centre-ville de Lac-Mégantic, le développement de la Route des sommets, la pérennité du financement pour l’Observatoire du Mont-Mégantic, le projet «Un parc, un lac» pour le centre-ville, qui en est à l’étude de marché, le parc industriel et le projet en lien avec les résidus des entreprises, le Défi 2025 et le Défi Carrière, le dossier de l’immigration en lien avec la pénurie de main-d’œuvre et le projet de l’Institut en Culture de sécurité industrielle Mégantic.

«Je suis sorti de là très content. Les résultats de cette rencontre vont se refléter dans les prochaines démarches, croit M. Audet. Le temps lui a donné raison, puisque trois jours plus tard, lundi, il sortait d’une réunion de trois heures à Montréal, avec des intervenants qu’il n’a pas voulu identifier. «Je crois que les gouvernements ont compris qui, mieux que les gens de Lac-Mégantic, pouvaient parler de sécurité ferroviaire. »