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Gloriane Blais veut des écoles en bon état

Gloriane Blais, candidate du Parti québécois dans Mégantic, en visite dans une école de la région.
Partant de l’énoncé que le Parti québécois est le seul parti qui veut investir le plus pour la rénovation et la construction d’écoles, avec un budget supplémentaire de 575 millions de dollars dans l’éducation, la candidate dans Mégantic, Gloriane Blais, compte bien, si elle est élue, s’assurer que toutes les écoles de sa circonscription, classées en mauvais ou très mauvais état, obtiennent les crédits nécessaires.
Dans les derniers jours de la campagne, elle a visité ces écoles placées sur la liste du ministère de l’Éducation. Sur le territoire de la MRC du Granit, y figurent celles de Nantes, Lambton et Sainte-Cécile-de-Whitton. «Dans tout le comté, il y en a 10 jugées en mauvais état. C’est une obligation de l’État d’offrir un financement stable pour l’éducation. Le gouvernement libéral a procédé à des coupures sauvages et inhumaines, alors que la CAQ fait grand état de son annonce de la maternelle
4 ans, chose impossible à réaliser pour un prochain mandat.»
En entrevue à l’Écho, la candidate péquiste s’est engagée à être au rendez-vous pour ces écoles qui ont besoin d’attention particulière. «Je veux m’assurer que toutes ces écoles classées D (mauvais état) et E (très mauvais état) subissent des transformations importantes. Il faut un appui ferme aux écoliers, aux enseignants, aux parents et aux directions d’écoles. Quant à la maternelle 4 ans, on peut y songer à long terme, mais la proposition de la CAQ est irréaliste. François Legault sous-estime financièrement cet engagement.»
Gloriane Blais en a parlé aux enseignantes sur le terrain. «Le financement a été tellement coupé qu’il n’y a pas de place à l’école pour accueillir la maternelle 4 ans. La CAQ a beau faire de belles promesses en éducation, elle ne parle pas des coûts dans son cadre financier, alors que son chef s’engage à diminuer les impôts. C’est irréaliste», répète-t-elle.
Quant à Québec solidaire, ses engagements électoraux s’appuient sur des revenus imaginaires. «Le Parti québécois est le seul parti dont la colonne des revenus est liée au bilan financier pré-électoral du gouvernement Couillard. On n’invente pas des chiffres, ce sont ceux de la vérificatrice générale. Le PLQ et la CAQ préfèrent en choisir d’autres. Pourtant, tout le monde sait que si on ne finance pas adéquatement l’entretien de nos bâtiments, ça revient plus cher de corriger la situation quand il y a apparition des enjeux de salubrité.»
Gloriane Blais affiche beaucoup d’assurance en cette fin de campagne. «Je n’avais jamais reçu de tels signaux encourageants auparavant. Dès le début de cette campagne, les gens m’ont dit: tu lâches pas ! Le comté est considéré prenable pour le Parti québécois. C’est naturel pour moi de persévérer. Ça fait tellement partie de mon ADN. Et je n’ai jamais été aussi dans le bonheur que ça. Je sens une belle énergie en 2018. Sans doute que l’idéal de faire un pays me porte.»
Un bon mot pour tous les autres candidats qu’elle a croisé sur son chemin, en particulier lors des débats publics : «Je les ai tous aimés. L’ambiance lors des débats était cordiale, dans le respect de nos différences.» Gloriane Blais compte bien se tenir à son local de la rue Villeneuve, à Lac-Mégantic, pour prendre connaissance du verdict des électeurs.
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