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Manifestation contre les mesures sanitaires en milieu scolaire
Un groupe de parents et d’enfants ont manifesté le 7 février devant le bureau du député François Jacques.
Un groupe de parents et d’enfants prenait part le 7 février à une manifestation, devant le bureau du député de Mégantic, François Jacques, demandant l’abolition pure et simple des mesures sanitaires en milieu scolaire.
«Nos enfants commencent à être tannés. On a décidé de manifester devant le bureau du député pour qu’il amène l’information au gouvernement. On demande l’arrêt de toutes les mesures sanitaires. Le port du masque particulièrement, c’est le gros enjeu. Pour les élèves en difficulté d’apprentissage, on s’entend que c’est plus ou moins évident. Et les enfants s’ennuient des sourires; un masque, ça n’a pas d’émotion», partage Marilyne Hallé, mère de quatre enfants et porte-parole du groupe de manifestants.
En cette journée pédagogique, plusieurs enfants prenaient part au mouvement, tenant des pancartes mentionnant notamment «Assez, c’est assez, on veut respirer», «On veut montrer nos sourires» et «Liberté».
«C’est important d’impliquer les enfants parce que ça les concerne directement. Je suis maman à la maison, ce n’est pas moi qui le vis», transmet Mme Hallée, dont l’idée de la manifestation s’est transmise de bouche à oreille. Une décision prise après que des toutous placés sur des clôtures d’école, action déployée à l’échelle provinciale, ont été retirés. «C’est bien beau de faire des moyens de pression dans les écoles pour qu’on enlève le port du masque mais ce n’est pas là que ça se décide. C’est pourquoi on veut sensibiliser le député», transmet-elle, montrant des toutous installés aux abords du lieu de la manifestation.
L’imposition d’une distanciation pose également problème pour les parents présents. «On sait que le virus est très contagieux, on ne dit pas que ça n’existe pas. On n’embarque pas là-dedans, ni dans le débat du vaccin. On veut juste dire que les mesures sanitaires c’est assez. Si ton enfant est malade, tu ne l’envoies pas à l’école, qu’il ait la gastro ou la COVID. On devrait laisser les enfants tranquilles. Et les garder à la maison s’ils sont malades, comme tous les parents font d’habitude», termine la porte-parole de la manifestation, déplorant que les mesures sanitaires «divisent des enfants qui étaient auparavant des amis».
En conférence de presse le 8 février, les autorités gouvernementales ont ouvert la porte à la fin du port du masque en classe après le 14 mars, selon l’évolution de la situation épidémiologique.
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