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Risque de grève ou lock-out au CPKC

La compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique Kansas City a communiqué, vendredi dernier, son intention d’interdire temporairement le trafic de matières dangereuses sur son réseau, afin de s’assurer qu’aucune d’entre elles ne se retrouve bloquée sur les voies, en cas de grève des ingénieurs, conducteurs et travailleurs.
Des interruptions de livraisons ferroviaires aux clients ont débuté alors que, tout comme le Canadien National, CPKC a prévenu qu’elle allait mettre ses employés en lock-out le 22 août, à moins que les deux principales compagnies ferroviaires au Canada ne trouvent un terrain d’entente après l’impasse des négociations portant sur les horaires, la sécurité et les salaires de ses ingénieurs, conducteurs et travailleurs de gare de triage, tous membres de la Conférence ferroviaire Teamsters Canada.
Selon La Presse, les expéditeurs et les producteurs affirment qu’un arrêt de travail paralyserait la chaîne d’approvisionnement du pays, interrompant le trafic de marchandises et perturbant les industries. La compagnie a avisé que «si aucune résolution n’est atteinte dans le cadre des négociations au cours de la période de réflexion prolongée, le CPKC n’aura pas d’autre choix que de déclarer un lock-out», dans un communiqué, invoquant la stabilité de la chaîne d'approvisionnement.
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